La conseillère municipale d’opposition de Maisons-Laffitte (Yvelines) Amélie Thérond Keraudren a souhaité faire entendre la voix des personnes vivant à proximité de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et en subissant les nuisances sonores. Elle a lancé une pétition en ligne qui a déjà recueilli 10.000 signatures en cinq jours.

« C’est un poison du quotidien qui place les gens dans une véritable détresse qu’on ne peut plus ignorer », a expliqué l'élue au Parisien. Elle ne cherche toutefois pas à faire condamner les compagnies aériennes mais à mieux réguler les vols.

« Nous nous occupons de ça depuis 1995 »

Pour sa part, le maire de Maisons-Laffitte a tenu à préciser qu'il s'occupait de ce problème depuis 1995. Il aurait d'ailleurs obtenu que « les seuils remontent petit à petit » et que des amendes soient dressées en cas de non-respect des routes et des procédures.

Eric Dumoulin, président de l’association des communes pour la réduction des nuisances aériennes (Acréna), a expliqué qu'il ne serait pas possible de supprimer les couloirs d'approche au-dessus des villes. Il serait cependant possible de contrôler davantage le trafic.

Les nuisances sonores en question peuvent être perçues différemment selon les personnes. La tolérance au bruit a par ailleurs été modifiée après la période de confinement, durant laquelle le nombre de liaisons aériennes avait fortement chuté.