C’est l’heure du BIM : Justice en débat, Jean Castex au Vatican et procès des sondages l’Elysée
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)X.M.
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
A quoi vont servir les « Etats généraux de la justice » ?
C’est à Poitiers que va se tenir, à partir de ce lundi, la dernière « grande consultation » lancée sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Annoncés par l’Elysée en juin dernier après un entretien sollicité par les deux plus hauts magistrats de France – François Molins et Chantal Arens – « inquiets » de l’état de la justice française, les « Etats généraux de la justice » vont être ouverts par le chef de l’Etat. A l’occasion de son déplacement, Emmanuel Macron dévoilera le calendrier et les modalités de cet exercice qui vise « à remettre à plat » le fonctionnement de la justice pour « restaurer » la confiance entre l’institution et les Français. Mais à six mois de la présidentielle, à quoi ces Etats généraux vont-ils bien pouvoir servir ? Notre journaliste Hélène Sergent vous explique tout.
Alors que l’Eglise est secouée par le rapport Sauvé, le pape reçoit Jean Castex
Bien que prévue de longue date, c’est une rencontre qui finalement tombe dans un contexte particulièrement houleux pour l’Eglise de France, confrontée aux révélations fracassantes sur les abus sexuels et à une polémique autour du « secret de la confession ». Jean Castex va effet être reçu ce lundi matin au Vatican par le pape François. La rencontre, prévue à l’origine pour célébrer le centenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la France et Vatican, ne pourra évidemment pas faire l’impasse sur les scandales de pédocriminalité après la publication le 5 octobre des conclusions de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), présidée par Jean-Marc Sauvé.
Nicolas Sarkozy, grand absent du procès des sondages de l’Elysée
Les prétoires vont une nouvelle entendre résonner le nom de Nicolas Sarkozy. Cette fois-ci cependant, l’ancien président de la République sera absent de ce rendez-vous judiciaire auquel sont conviés cinq de ses anciens conseillers ou collaborateurs. Douze ans après la révélation des faits, Claude Guéant, à l’époque secrétaire général de l’Elysée, Patrick Buisson, ex-conseiller présidentiel d’extrême droite, et trois autres personnes sont jugés à partir de ce lundi devant le tribunal correctionnel dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée ». Nicolas Sarkozy est, quant à lui, couvert par son immunité présidentielle.