Vendredi et samedi, les commémorations de l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty se dérouleront dans un contexte particulier. D’un côté le procès des attentats du 13 novembre 2015 au Palais de justice de Paris, mais aussi un contexte plus général de l’entrée en vigueur de la loi contre le séparatisme. Pour toutes ces raisons, Gérald Darmanin a appelé jeudi les préfets à une « vigilance totale ».

« Il convient de prévenir tout acte qui pourrait être commis en écho à cet attentat et à ces commémorations », dans un télégramme dévoilé par Europe 1​, le ministre de l’Intérieur. Il ajoute que les « forces Sentinelle, en lien avec l’autorité militaire, pourront utilement être mobilisées aux abords des établissements » scolaires.

Le 16 octobre 2020, le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, âgé de 47 ans, avait été poignardé puis décapité, dans une rue voisine du collège où il enseignait à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), par un réfugié tchétchène radicalisé qui lui reprochait d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. L’assassin de 18 ans avait été tué peu de temps après par la police.