Coronavirus : Le pass sanitaire ne sera pas allégé « avant le 15 novembre », selon Gabriel Attal
EPIDEMIE•Interrogé sur la fin prochaine de certaines restrictions alors que le coronavirus circule de moins en moins sur le territoire, le porte-parole du gouvernement ne s’est pas montré très optimisteX. R. et M. F
«Nous devons la vérité aux Français : l’heure de lever les contraintes n’est pas venue », a déclaré Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres ce jeudi. Le porte-parole du gouvernement a précisé qu’un possible allègement du pass sanitaire n’était pas prévu « avant le 15 novembre ». La question de la levée des restrictions sanitaires au niveau national ou local était pourtant à l’ordre du jour de cette réunion, compte tenu de la baisse de la circulation du coronavirus sur le territoire français, notamment sous l’impulsion d’une forte vaccination.
« Dans beaucoup de départements, l’épidémie ne recule plus et la situation interpelle dans plusieurs départements, dont les Pays de la Loire et l’Aude, a tempéré Gabriel Attal. L’accalmie est loin d’être totale sur l’ensemble du territoire national : en Guyane, le taux d’alerte et le taux de couverture vaccinale restent désespérément faibles. »
Une troisième dose pour les soignants
Le porte-parole du gouvernement a appelé les habitants de Guyane à se faire vacciner rapidement. « C’est la seule voie pour sortir la Guyane de cette quatrième vague dévastatrice. » Sur la question de la vaccination, le gouvernement a également décidé de suivre la recommandation de la HAS et d’autoriser la campagne de rappel vaccinal pour le personnel soignant. Gabriel Attal a par ailleurs averti que la campagne de rappel pour les plus de 65 ans et les personnes fragiles avançait « à un rythme insuffisant ».
Le taux d’incidence nationale est passé sous la barre des 50 cas pour 100.000 habitants. Mieux, dans la Creuse ou les Vosges, ce taux est inférieur à 15. Des chiffres scrutés chaque semaine par le ministre de la Santé Olivier Véran, qui avait émis l’hypothèse en début de semaine d’un allègement du pass sanitaire, sous condition d’un avis favorable du Conseil scientifique. « Nous sommes toujours sur notre logique qui consiste à dire que si le virus baisse, les contraintes baissent », a rappelé Olivier Véran.