ACHATSMere, le hard discounter russe ouvre trois magasins en France

Consommation: Mere, le supermarché russe le moins cher d'Europe, ouvre trois magasins en France

ACHATSLes nouvelles enseignes se situeront dans l’Aube, les Vosges et en Moselle
M.F avec AFP

M.F avec AFP

Le « Lidl russe », en encore moins cher, débarque en France. Le hard discounter d’origine russe Mere a annoncé sur son site qu’il allait ouvrir trois magasins dans l’est de la France en octobre, confirmant une information de L’Express. Déjà présente en Allemagne, Espagne, Roumanie, Pologne et Lituanie, l’enseigne la moins chère d’Europe indique sur son site Internet vouloir « ouvrir des magasins dans toutes les grandes villes de France » et « établir des liens avec des fournisseurs dans toute l’Europe ».

Dans l’immédiat, « le développement du réseau » en France commencera avec des magasins à Pont-Sainte-Marie, commune de l’Aube connue pour ses magasins d’usines (Marques City), Sainte-Marguerite, dans les Vosges, et Thionville, en Moselle.

Les fournisseurs payés uniquement pour les marchandises vendues

Revendiquant des « prix en magasin de 10 à 20 % inférieurs à la moyenne du marché », Mere a démarré en 2009 en Sibérie et compte aujourd’hui 1.500 magasins en Russie. Le groupe contrôlé en majorité par la famille Schneider, qui l’a fondé, a commencé à se développer hors de Russie en 2015, et est désormais présent, outre les pays européens déjà évoqués, en Chine, au Kazakhstan, en Ukraine et en Biélorussie. L’entreprise prévoit un « développement actif dans les pays de l’Union européenne et en Asie ».

Elle s’appuie notamment sur un modèle particulier, ne payant les fournisseurs que pour les marchandises vendues, leur renvoyant celles qui ne le seraient pas. Une pratique qui a fait son chemin dans le e-commerce russe également, introduite notamment par Wildberries, le numéro un du secteur dans le pays.

Selon l’agence d’analyse russe Infoline, Mere était en 2020 une des deux chaînes de distribution avec la plus forte croissance de chiffre d’affaires (+40 % à 189 milliards de roubles). Une progression qui s’explique par la crise engendrée par la pandémie, mais qui s’inscrit plus généralement dans le déclin à plus long terme des revenus des consommateurs russes.