PASS SANITAIREAccusé d’avoir décroché le portrait de Macron, un « gilet jaune » sera jugé

Un « gilet jaune » jugé en octobre, suspecté d’avoir remplacé le portrait de Macron par un QR code

PASS SANITAIRELe décrochage du portait présidentiel avait eu lieu dans le cadre d’une manifestation contre le pass sanitaire, à Besançon, dans le Doubs
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Il avait été interpellé, mercredi, soupçonné d’avoir remplacé le portrait d’Emmanuel Macron par un QR code. Un « gilet jaune » sera jugé le 21 octobre devant le tribunal correctionnel de Besançon, dans le Doubs, a indiqué, jeudi, le ministère public. Le décrochage du portait présidentiel avait eu lieu, lundi, dans le cadre d’une manifestation contre le pass sanitaire, dans l’hôtel de ville bisontin.

Déféré à l’issue de sa garde à vue, Stéphane Espic, qui s’était fait connaître pendant le mouvement des « gilets jaunes », a été placé sous contrôle judiciaire pour « vol et dégradation de biens publics ». Il a interdiction de manifester à Besançon, a précisé le procureur.

« Arrestation politique »

L’un de ses avocats, Me David Libeskind, a dénoncé auprès de l’AFP des accusations « abusives et disproportionnées » et une « arrestation politique », ajoutant que son client est une « personnalité excentrique qui a des revendications politiques » mais « qui n’a pas commis de violences ».

Un communiqué de ses avocats précise aussi que l’action a été filmée et mise en ligne sur Facebook. La vidéo visible sur le groupe « soutien à la dissidence » montre notamment le portrait du chef de l’Etat en train d’être retiré de son cadre par un et remplacé par la photocopie d’un QR code en forme de doigt d’honneur et portant la mention « non au pass sanitaire ! ».

« Je ne vois pas en quoi c’est une dégradation », a déclaré Me Libeskind, qualifiant le dossier de « juridiquement faible » : « nous devrions obtenir la relaxe sans difficulté ».