SALAIRESEnviron 200 manifestants à l'aéroport de Roissy, aucun retard de vols

Aéroports de Paris : Environ 200 manifestants, aucun retard de vols

SALAIRESune centaine de salariés ont défilé dans le calme dans les parkings du terminal 2E à Roissy, au son d’une fanfare et étroitement encadrés par des policiers
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La grève contre les baisses de salaires des employés du groupe Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, s’est poursuivie ce samedi. Alors que la grève avait, la veille, entraîné des retards de vol la veille, la mobilisation de 200 manifestants, encadrée par les forces de l’ordre, n’a cette fois pas eu d’impact sur le trafic aérien.

Les salariés ont défilé sur les voies des différents terminaux de l’aéroport de Roissy, avant de se disperser en milieu de journée. Plus tôt dans la matinée, une centaine de salariés ont défilé dans le calme dans les parkings du terminal 2E à Roissy, au son d’une fanfare et étroitement encadrés par des policiers. Ils attendaient d’être rejoints par une autre centaine de manifestants rassemblés ailleurs.

Verbalisés pour « entrave au fonctionnement de l’aéroport »

Plusieurs d’entre eux ont toutefois été verbalisés pour « entrave au fonctionnement de l’aéroport » et « présence non motivée en aéroport », à la suite d’un arrêté préfectoral. Ils se sont vus infliger 135 euros d’amende. « C’est ça les moyens de la direction de dialoguer socialement. C’est du fichage et de l’intimidation, on va contester », a fustigé Yoan S., 43 ans dont 15 ans chez les pompiers d’ADP.

Trois syndicats – Unsa, CGT et CFE-CGC – appellent à la grève jusqu’à lundi pour obtenir le retrait d’un plan d’adaptation des contrats de travail (PACT), qui prévoit une baisse ou une suppression de primes. En cas de refus, les salariés risquent un licenciement. Les membres de la direction « nous font passer pour des privilégiés. J’ai 1.680 euros de traitement de base, donc les primes, c’est notre salaire », a expliqué Yoan S., qui refuse de perdre jusqu’à « 300 euros » par mois. A Orly, les négociations entre la direction et les syndicats ont été suspendues et doivent rependre lundi.

L’Unsa a par ailleurs déposé un nouveau préavis de grève pour le 9 juillet.