DISPARITIONUne marche organisée six mois après la disparition de Delphine Jubillar

Disparition dans le Tarn : Six mois après, une marche organisée par les collègues de Delphine Jubillar

DISPARITIONLes collègues de la clinique où travaillait la jeune femme disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre organisent une marche le 12 juin à Albi pour dire qu’ils ne l’oublient pas
Béatrice Colin

B.C.

Le 16 mai dernier, les amies de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, organisaient une après-midi de recherches pour montrer qu’elles ne l’oublient pas.

Samedi prochain, le 12 juin, ce sont les collègues de la jeune femme, salariés de la Clinique Claude-Bernard à Albi, qui appellent à une marche silencieuse. Dans le même esprit, ils se rassembleront à 14 heures sur la place du Vigan, avant un départ à 15 heures vers la clinique afin de « garder toujours espoir ».

Partie dans la nuit promener ses chiens, la jeune mère de famille de 33 ans n’est jamais réapparue depuis. Les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie ont exploré toutes les pistes, de celles des amants supposés en passant par le rôdeur ou le mari, Cédric Jubillar, avec lequel l’infirmière était en instance de divorce.

Critique sur les réseaux

Entendu par les juges il y a quelque temps, ce dernier est régulièrement l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux, pointé comme le suspect numéro un dans ce dossier. Il y a encore peu, il soutenait la thèse de la disparition volontaire de la mère de ses deux enfants.

Et ce vendredi matin, une nouvelle fois, l’artisan de Cagnac-les-Mines s’est attiré les foudres des amis de Delphine en publiant sur les réseaux sociaux une photo de lui avec une amie. « Ignoble », « honteux », « déplacé » ou encore « provocation », font partie des commentaires postés sur les groupes de soutien à Delphine Jubillar pour accueillir cette photo. Auprès de La Dépêche, la jeune femme sur l'image a affirmé qu’elle n’était qu’une amie.