ACTUALITESLes variants renommés, oui au Pass sanitaire et loi antiterrorisme

C’est l’heure du BIM : Les variants renommés, feu vert pour le Pass sanitaire et nouvelle loi antiterrorisme

ACTUALITES« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)
X.M.

X.M.

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Pour stopper les stigmatisations, l’OMS renomme les variants

Il va falloir changer nos mauvaises habitudes. L’OMS veut en effet tout faire pour que la crise du coronavirus ne soit pas l’occasion de mettre au banc des accusés un pays ou une région du monde. Il faut dire qu’avec des noms comme B.1.617, B.1.1.7 ou encore B.1.351, le grand public et les médias ont plutôt préféré jusqu’ici désigner les variants en fonction du lieu de leur découverte. Face à ces appellations « stigmatisantes et discriminatoires », l’Organisation va donc simplifier les choses en leur donnant des noms de lettres grecques. Ainsi, le variant B.1.1.7, d’abord identifié au Royaume-Uni, a par exemple été baptisé Alpha.

Le Conseil constitutionnel donne son feu vert au pass sanitaire

Il n’y a désormais plus d’obstacles à la mise en place du « pass sanitaire ». Le Conseil constitutionnel a validé lundi ce projet controversé du gouvernement prévu par la loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire. Le « pass sanitaire » sera limité aux grands rassemblements, comme les festivals, et soumis à une batterie de mesures limitant les atteintes aux libertés individuelles. Il conditionnera l’accès aux grands événements, plus de 1.000 personnes selon le projet du gouvernement, à la présentation d’un résultat négatif de dépistage du coronavirus, d’un justificatif de vaccination ou encore d’une attestation de rétablissement après une contamination.

L’Assemblée nationale étudie la nouvelle loi antiterroriste

Le sujet de la lutte contre le terrorisme va une nouvelle fois être au cœur des débats des députés. Le projet de nouvelle loi antiterroriste et renseignement est examiné à partir de ce mardi par l’Assemblée nationale. Elle fait le pari de mesures supplémentaires pour faire face à la menace des sortants de prison condamnés pour terrorisme ou radicalisés, sur fond de surenchère à droite. Près d’un an après la censure par le Conseil constitutionnel d’une proposition de loi LREM instaurant des mesures de sûreté, le gouvernement prend le relais avec ce projet de loi. Il vient donner un second souffle à deux textes adoptés en 2015 et 2017. Le texte comporte un nouveau volet destiné à répondre à cet enjeu sécuritaire majeur mais qui représente aussi un défi en termes de libertés publiques.