CONTROLE DES BILLETSJean Castex, chef de bord d'une nuit à bord du train Paris-Nice

Jean Castex joue au chef de bord pour la relance du train de nuit Paris-Nice

CONTROLE DES BILLETSLe Premier ministre comptait parmi la centaine de passagers venus inaugurer le retour de ce célèbre train de nuit
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Jeudi soir, la centaine de passagers présents à bord de l’Intercités de nuit N°5773 a eu la surprise d’entendre une annonce au micro prononcée par… Jean Castex.

« Longue vie au Paris-Nice et bon voyage à toutes et à tous », a lancé le Premier ministre alors que le train, qui effectuait son premier trajet nocturne après trois ans d’arrêt, s’échappait de la banlieue parisienne en longeant la Seine, au coucher du soleil.

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En parcourant ces 1.088 kilomètres au sein d’une voiture réservée en son honneur et partagée avec PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, Jean Castex entend mettre en lumière une « concrétisation rapide du plan de relance », qui consacre 5,3 milliards au secteur ferroviaire, dont 100 millions pour les trains de nuit.

Des couchettes en nombre limité

Si Jean Castex, passionné du rail, n’a pas manqué de saluer le conducteur du train avant son départ, gare d’Austerlitz, puis de discuter avec des passagers, certains d’entre eux ont regretté l’aspect un peu vétuste de l’Intercités. « On est un peu déçus que les voitures ne soient pas rénovées », soupiraient ainsi Alice et Pierre, deux fans de trains de nuit.

Noé Weil, 23 ans, aurait « bien aimé prendre une couchette, mais il n’y en a plus ». Pour relancer le Paris-Nice, les billets sont proposés à partir de 19 euros en siège incliné. Pandémie oblige, l’occupation des compartiments couchettes est toutefois limitée à quatre voyageurs au lieu de six en seconde classe. « En position tête bêche afin de maximiser les distances entre les voyageurs », a précisé la SNCF. Le masque reste obligatoire pendant la nuit.

En uniforme, Séverine et Sylvie assurent le service à bord, limité en temps de pandémie. Les chips, les mini-saucissons et les jus de fruits feront leur retour le 9 juin, ainsi que la brioche et le café le matin, promettent-elles.

« Un charme qu’on ne retrouve pas dans le TGV »

Pour Eric Delasimone, directeur financier, le train de nuit est doté d' « un charme qu’on ne retrouve pas dans le TGV. Descendre, partir le soir, s’installer et dormir avec le bruit des rails […] on imagine le chemin, ça a un côté un peu poétique et très exotique ».

Depuis leurs couchettes, les jeunes Nicolas Forien et Alice Billon, du collectif « Oui au train de nuit », ne cachent pas leur plaisir non plus, et se mettent à rêver de traversées nocturnes de la France et de trains mieux équipés. A 23 heures, seuls restaient debout des membres de l’équipe du Premier ministre, et un compartiment de jeunes fêtards.

Parti à l’heure de Paris, l’héritier du « Train bleu » désormais siglé « France Relance » était attendu à 9 h 11 sur la Côte d’Azur.