QUARANTAINELes voyageurs venant d’Inde également soumis à un isolement de 10 jours

Coronavirus : Les voyageurs venant d’Inde également soumis à un isolement obligatoire de 10 jours en France

QUARANTAINELe conseil de défense sanitaire a décidé dans la matinée d’ajouter l’Inde à la liste de pays dont les voyageurs sont déjà soumis à une quarantaine obligatoire
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les voyageurs en provenance d'Inde vont être désormais également soumis à un isolement obligatoire de dix jours à leur arrivée en France, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, tout en confirmant le calendrier de levée progressive des restrictions sur le territoire.

« Pour quelques pays où la situation sanitaire est gravissime et particulièrement inquiétante et préoccupante, nous serrons encore la vis », a-t-il déclaré à l’issue du conseil des ministres en annonçant que le conseil de défense sanitaire avait décidé dans la matinée d’ajouter l’Inde à la liste de pays dont les voyageurs sont déjà soumis à une quarantaine obligatoire (Brésil, Chili, Argentine et Afrique du Sud), en plus du département français de Guyane.

Gabriel Attal a précisé que le gouvernement tiendrait une conférence de presse jeudi au cours de laquelle il abordera les sujets des frontières, des écoles, de la campagne de vaccination. Le porte-parole du gouvernement a confirmé que le calendrier avancé par Emmanuel Macron dans son allocution du 31 mars constituait bien « la base de travail », avec une réouverture des écoles prévue le 26 avril, une levée des restrictions de déplacement au 3 mai et une réouverture de « certaines terrasses » et lieux de culture mi-mai.

Des résultats « encourageants » en France

Sur tout le territoire, « il apparaît que nous pourrions être au pic (de l’épidémie) ou proches de l’être », a souligné Gabriel Attal en faisant le point sur la semaine écoulée. « Les premiers effets » des restrictions « sont perceptibles, le nombre de nouveaux cas détectés diminue », ainsi que le taux d’incidence et le nombre de patients hospitalisés sur une semaine, « et le nombre de personnes en réanimation tend à se stabiliser », a-t-il souligné.

Ces résultats « encourageants » sont toutefois « encore insuffisants ». « A ce stade l’épidémie recule deux fois moins rapidement qu’en novembre », et « la pression hospitalière reste extrêmement forte ».

La situation est très disparate sur le territoire, entre « un recul de l’incidence compris entre 15 % dans les Hauts-de-France et près de 20 % en région Sud », une « tendance encourageante aussi en Occitanie, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bourgogne Franche-Comté, dans le Grand-Est », et une « tendance en revanche moins favorable que la moyenne nationale » en Pays-de-Loire, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle Aquitaine et surtout la Corse.