Confinement : Face aux critiques, le gouvernement décide de simplifier le système d’attestations
EPIDEMIE•Sitôt parue sur le site du ministère de l’Intérieur, la nouvelle attestation de déplacement obligatoire a provoqué de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux où elle est vue comme le comble de la bureaucratie à la française20 Minutes avec AFP
Face aux critiques, le gouvernement déjà contraint de revoir sa copie. Le gouvernement a décidé ce samedi de simplifier largement et sans attendre le dispositif d’attestations, raillé pour sa complexité dès son entrée en vigueur, qui permet aux habitants des départements confinés de sortir en journée jusqu’à 10 km de chez eux, a annoncé Matignon.
L’attestation applicable entre 6 heures et 19 heures dans ces seize départements pourra en particulier être remplacée en cas de contrôle par un simple document attestant du domicile, y compris une pièce d’identité. Il ne sera plus non plus nécessaire de justifier du motif de ces déplacements jusqu’à 10 km.
Une simplification attendue
« L’attestation et la justification du motif du déplacement continueront d’être requises pour les déplacements de plus de 10 kilomètres (soit au sein du département, soit pour des déplacements inter-régionaux) », précise Matignon dans un communiqué. L’attestation applicable partout en France pour le couvre-feu (de 19 heures jusqu’à 6 heures) reste en vigueur. Les deux nouveaux modèles d’attestation ont été mis en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur.
Le premier modèle, applicable pendant les heures de couvre-feu concerne tout le territoire national, entre 19h et 6h du matin. La seconde concerne les 16 départements confinés, pour les déplacements en journée de plus de 10 kilomètres. Pour les déplacements en journée dans un rayon de 10 kilomètres de son domicile, aucune attestation n’est nécessaire.
Notre dossier sur le confinement
Vingt et un millions d’habitants, dont les douze millions de la région parisienne, sont soumis depuis samedi pour au moins quatre semaines à des restrictions bien plus légères que le premier confinement national d’il y a un an. Ils sont répartis sur seize départements (les huit d’Île-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes).