EPIDEMIEFinistère et Côtes d'Armor imposent de nouvelles mesures face au Covid

Coronavirus : De moins en moins épargnés, le Finistère et les Côtes d'Armor imposent de nouvelles mesures

EPIDEMIELes départements faisaient partie des moins touchés par le Covid-19
Camille Allain

C. A.

Fin de la parenthèse enchantée ? En Bretagne, région longtemps épargnée par le coronavirus, plusieurs territoires doivent faire face à un préoccupant regain de l’épidémie qui inquiète les autorités. Dans le Finistère et les Côtes d'Armor, les deux préfets viennent d’annoncer de nouvelles restrictions pour tenter de ralentir la progression du Covid-19. L’apparition récente d'un «variant breton» à Lannion qui semble difficilement détectable par les tests PCR fait craindre une nouvelle hausse du nombre de contaminations.

La nouvelle pourrait faire sourire les territoires français les plus touchés, contraints à des confinements forcés les week-ends. Mais dans les Côtes d'Armor, le port du masque est désormais obligatoire partout et pour tous les citoyens âgés de 11 ans et plus. Le préfet du Finistère a également pris le même arrêté mais uniquement pour les 26 communes composant la communauté de communes de Morlaix Communauté, où le taux d’incidence est en hausse, même s’il reste cantonné à un « modeste » 66 cas pour 100.000 habitants.

Pas d’alcool sur la voie publique

Les autorités ont également décidé d’interdire la consommation d’alcool sur la voie publique afin de limiter les rassemblements. Enfin la dernière mesure vise à interdire les vide-greniers, brocantes, braderies et déballages. Les maires sont également invités à faire respecter la surface de 4m² imposée sur les marchés et l’interdiction de rassemblements.

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Dans les Côtes d'Armor, le taux d’incidence est en nette progression et s’affiche désormais à plus de 130 cas pour 100.000 habitants, soit la moyenne régionale. Le nombre d’hospitalisations est également reparti à la hausse en Bretagne avec 44 malades de plus en trois jours, dont onze ont été accueillis en réanimation. Les autorités suivent de près l’évolution du cluster au centre hospitalier de Lannion, où un « variant breton » a été identifié.

Le taux d’incidence grimpe également en flèche dans la métropole rennaise, où il atteint 250 cas pour 100.000 habitants, soit 100 points de plus que la semaine dernière. La maire et présidente de la métropole Nathalie Appéré a adressé un message à la population, invitant chacun au respect strict des gestes barrière.