VACCINLes 1.600 discothèques de France prêtes à se muer en centres de vaccination

Vaccination : Les 1.600 discothèques de France prêtes à se muer en « centres d’urgence »

VACCINSelon le syndicat des discothèques, « aucun autre commerce n’est aussi bien adapté à l’accueil d’un public avec distanciation et règles de sécurité »
Jean-Loup Delmas

J.-L.D. avec AFP

Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) propose de mettre à disposition les 1.600 établissements de métropole et d’Outre-mer pour les « transformer en centre de vaccination d’urgence pour toute la population ». « A l’arrêt depuis le 13 mars 2020, les discothèques représentent à ce jour le secteur d’activité commerciale le plus touché par les conséquences économiques de la Covid-19 », estime le président du syndicat Patrick Malvaes, dans un communiqué lundi.

Après avoir « mobilisé ses adhérents », le SNDLL « invite tous les pouvoirs publics et toutes les municipalités qui le souhaitent à entrer en contact dès à présent avec (ses) exploitants », poursuit-il. Ceux-ci « seront, évidemment, ravis, de contribuer à l’accélération du dispositif de vaccination, étape sanitaire incontournable à la reprise normale de l’activité du pays et à la réouverture de nos établissements ».

Une adaptation faute d’ouverture

Selon le syndicat patronal, « aucun autre commerce n’est aussi bien adapté à l’accueil d’un public avec distanciation et règles de sécurité » et « une telle réquisition nationale paraît tout à fait naturelle », afin de « tout mettre en œuvre au service de la santé publique et au-delà de la reprise de l’activité de tous les établissements au plus tard à l’été 2021 ».

Selon le SNDLL, au 20 janvier 2021, « plus de 100 liquidations et 300 procédures de redressement ou décision de fermeture volontaire affectent le secteur » et « 413 discothèques sont en train de disparaître définitivement selon toute vraisemblance, soit une discothèque sur quatre ».

« La réouverture des discothèques -comme pour tous les commerces de France – devient une nécessité absolue ». Toutefois la pandémie rend « actuellement impensable » une « ouverture des établissements en mode dégradé avec protocole », admet le syndicat des discothèques.