Coronavirus : Une enquête insiste sur la vaccination des bénévoles associatifs
EPIDEMIE•« Le vaccin est une façon de protéger les bénévoles, de donner de la sérénité et de la sécurité à leur engagement », estime une étude20 Minutes avec AFP
Pour leur permettre de poursuivre leur engagement, il faut vacciner les bénévoles associatifs de plus de 50 ans, intervenant auprès des populations fragiles, contre le coronavirus, selon une enquête* du réseau d’experts et universitaires Recherches et Solidarités, rendue publique ce lundi.
Selon cette enquête 34 % des bénévoles âgés de 50-74 ans interviennent dans le domaine social et 30 % auprès de publics fragiles.
Les trois quarts de bénévoles prêts à se faire vacciner
Un premier état des lieux montre que, en raison de la situation épidémique, près de quatre bénévoles sur dix (39 %) sont « à l’arrêt alors que les besoins exprimés par les associations augmentent fortement » : 17 % ont vu leur association cesser momentanément son activité, 12 % ont préféré d’eux-mêmes interrompre leurs actions sur le terrain et 10 % les ont suspendues à la demande des dirigeants de l’association. Il reste que 61 % des bénévoles interrogés restent actifs sur le terrain.
Concernant la vaccination, 71 % des bénévoles se feront vacciner sans hésiter, 5 % disent qu’ils ne se feront pas vacciner et 24 % soit préfèrent attendre (15 %) soit hésitent (9 %). Parmi les hésitants, 12 % déclarent que leur activité bénévole pourrait influer sur leur décision. Pour les experts de Recherches et Solidarités, « le vaccin est une façon de protéger les bénévoles, de donner de la sérénité et de la sécurité à leur engagement » et « pour certains, une condition pour qu’ils reprennent leur action sur le terrain ».
*Enquête en ligne entre le 14 et le 20 janvier auprès de 1.650 bénévoles (392 réponses de bénévoles du secteur social), âgés de 50 à 74 ans. Résultats pondérés selon la méthode des quotas appliquée à la variable « âge ».