EPIDEMIEMartine Aubry avait raison de s’inquiéter de l’approvisionnement en vaccins

Coronavirus à Lille : Martine Aubry avait raison de s’inquiéter de l’approvisionnement en vaccins

EPIDEMIEOuvert lundi, le centre de vaccination est déjà contraint de réduire son activité faute d’un approvisionnement suffisant
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Lundi, la maire de Lille, Martine Aubry, a visité le centre de vaccination municipal ouvert le matin même dans le quartier de Fives. Au vu du faible nombre de doses de vaccins contre le coronavirus reçues pour l’occasion, l’élue s’était dit convaincue qu’il y avait une « pénurie de vaccins ». La suite des événements lui a donné raison.

La vaccination, cible de rumeurs depuis sa naissance
La vaccination, cible de rumeurs depuis sa naissance - 20 Minutes

Le centre de vaccination de Fives devait permettre de vacciner plus de 800 personnes de plus de 75 ans chaque semaine dans le cadre de cette étape de la stratégie de vaccination du gouvernement. Sauf que dès l’ouverture, tous les créneaux étaient remplis pour les deux semaines à venir. Martine Aubry avait reconnu être inquiète et avait exhorté le gouvernement à dire « la vérité sur le nombre de vaccins disponibles ».

Baisse d’activité contrainte au centre de vaccination de Fives

Et le fait est qu’effectivement, la région des Hauts-de-France n’a pas été approvisionnée en quantité suffisante pour vacciner toutes les personnes qui peuvent y prétendre. L’ARS a donc suspendu, dès jeudi, la prise de rendez-vous. Autre conséquence, de nombreux rendez-vous déjà calés ont été ou seront différés. « En aucun cas ils ne seront annulés », assure cependant la ville de Lille, précisant que les personnes concernées par ces reports « recevront des notifications par Doctolib ».


Notre dossier sur la vaccination

Ainsi, dès lundi, le centre de vaccination de Fives va modifier ses horaires pour s’adapter à « cette baisse d’activité contrainte ». Les vaccinations se poursuivront néanmoins, mais « sur un rythme réduit », poursuit la mairie. Il s’agit notamment de baisser le nombre de premières injections afin de garantir la possibilité de pratiquer la seconde injection dans les délais requis.