Puy-de-Dôme : Le lycée de Riom fermé après des menaces de mort a rouvert sous surveillance
PERIL•Quelqu’un avait notamment écrit à des enseignants pour leur indiquer qu’il voulait « commettre un carnage » dans l’établissement20 Minutes avec agences
Après une semaine de fermeture, le lycée Pierre-Joël-Bonté de Riom (Puy-de-Dôme) a de nouveau pu accueillir des élèves ce lundi. Des enseignants et des conseillers pédagogiques avaient été récemment visés par des insultes et des menaces de mort.
Le personnel avait reçu les premières menaces via l’espace numérique de travail (ENT), autrement le portail Internet utilisé par le lycée. Ce dernier avait fermé ses portes le lundi 11 janvier mais de nouvelles menaces avaient été envoyées le lendemain, ce qui avait repoussé la réouverture de l’établissement initialement prévue jeudi.
De potentiels complices
Des professeurs d’une classe de seconde avaient été informés dans un message qu’un individu voulait « venir armé dans l’établissement pour y commettre un 'carnage' », avait précisé Éric Maillaud, le procureur de la République de Clermont-Ferrand. Au total, cinq adolescents avaient été placés en garde à vue.
Quatre d’entre eux ont été relâchés et le cinquième a été mis en examen vendredi dernier pour menaces de mort, outrages à personne en charge d’une mission de service public et actes d’intimidation. « Il n’a sûrement pas agi seul mais pour l’instant on ne connaît pas ses complices », a déclaré Éric Maillaud.
Un dispositif renforcé
L’enquête se poursuit et les forces de l’ordre mènent désormais des « investigations informatiques complexes » pour tenter d’identifier des complices potentiels. En attendant, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place au lycée Pierre-Joël-Bonté et « sera maintenu toute la semaine », a indiqué le rectorat.
Des patrouilles de police ont été disposées aux abords de l’établissement, qui bénéficie également de deux vigiles envoyés par la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que d’une équipe mobile de sécurité du rectorat. Les enseignants de la classe de seconde visés ainsi que leurs élèves ont bénéficié d’un temps d’accueil spécifique pour « décompresser ».