Camille Kouchner estime qu’Olivier Duhamel échappera à un procès

Affaire Duhamel : Camille Kouchner estime qu’il n’y aura pas de procès

PRESCRIPTIONDans son livre « La Familia grande», l’autrice accuse son beau-père Olivier Duhamel de viol
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Camille Kouchner semble résignée. Alors qu’elle accuse de viol sur son frère jumeau son beau-père, le politiste Olivier Duhamel, l’autrice pense que ce dernier échappera à un procès en raison de la prescription, a-t-elle expliqué sur France 5 mercredi soir.

Une enquête préliminaire ouverte

Les faits supposés dénoncés dans son livre La Familia grande (Seuil) remontent en effet à la fin des années 1980. Ils ont donc probablement été prescrits 10 ans après la majorité de la victime, le fils de l’ancien ministre Bernard Kouchner, qui n’a jamais porté plainte et ne souhaite pas le faire. Le parquet de Paris a néanmoins ouvert une enquête préliminaire, le 5 janvier, à la veille de la parution de ce récit autobiographique.

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Invitée de l’émission La Grande Librairie, l’autrice a révélé avoir expliqué à son fils qu’Olivier Duhamel ne serait pas condamné. « Je lui ai raconté l’histoire, parce que j’écrivais le livre. Déjà ça a cette vertu-là. Il a 12 ans mon fils, et il m’a dit : OK, OK, je voyais bien qu’il y avait un truc qui allait pas, parce que tu as été quasiment élevée par quelqu’un que j’ai jamais rencontré », a-t-elle confié. « Mais donc maintenant il va être condamné ? Je lui dis : ben non. (…) Je venais de lui raconter un truc terrible (…) et je lui ai ensuite dit : eh bien non, on ne peut plus rien faire », a-t-elle ajouté.

« Impardonnable »

Camille Kouchner a néanmoins estimé que son beau-père était réduit au « silence » par ces accusations. « J’ai eu à me taire pendant des années, pendant 30 ans de silence. Maintenant je trouve que le silence, il est pour lui (…) Ce n’est même pas une histoire de punition, c’est juste qu’il entende que c’est impardonnable, et que ça va durer toute la vie », a-t-elle affirmé.

« Il a fait un truc qui est impardonnable, impardonnable. Donc je ne lui pardonne pas », a souligné l’autrice. « Physiquement il ne m’a rien fait, moralement il m’a fait beaucoup de mal ». Elle a aussi appelé à ne pas s’en prendre à ceux qui savaient et se sont tus : « Je ne voudrais pas qu’on leur tombe dessus, parce qu’il y a un seul coupable ».