SOLIDARITEMacron et Merkel veulent poursuivre la coordination sur les vaccins

Vaccination : Macron, Merkel et Von der Leyen s’engagent à poursuivre la coordination européenne

SOLIDARITEL'idée est d'éviter de la jouer solo dans l'achat des vaccins
G. N. avec AFP

G. N. avec AFP

Emmanuel Macron, Angela Merkel et Ursula von der Leyen sont « déterminés à poursuivre » la stratégie collective d’achats de vaccins par l’Union européenne, a affirmé vendredi l’Elysée. « Cette coordination européenne doit porter à la fois sur les commandes de vaccins et les sites de production en Europe », a ajouté l’Elysée dans un communiqué, après des appels successifs du président français à la chancelière allemande puis à la présidente de la Commission européenne.

« Ces deux appels ont permis de souligner l’importance et la pertinence de la stratégie européenne d’achats de vaccins, qui permet aux 27 et à la Commission de négocier, par la force du collectif, un portefeuille diversifié et sûr de vaccins, des volumes significatifs et à de meilleurs prix », souligne la présidence. Emmanuel Macron et Angela Merkel « sont déterminés à poursuivre cette stratégie, dans un cadre européen, et sur la base d’un mécanisme d’allocation robuste et juste », a assuré l’Elysée, soulignant qu’il y avait « une parfaite communauté de vues » avec la cheffe de l’UE.

Des doses supplémentaires en approche

La stratégie de l’exécutif européen a été récemment attaquée, certains en Allemagne lui reprochant notamment de n’avoir pas réservé suffisamment de doses -300 millions- du vaccin de Pfizer-BioNTech. La Commission est en train de négocier la livraison de doses supplémentaires pour ce vaccin, sans vouloir donner de chiffre, mais fait valoir qu’elle a voulu maximiser ses chances pour lutter contre le virus en négociant avec un éventail de laboratoires.

En France, plusieurs régions ont réclamé la possibilité d’acheter elles-mêmes des vaccins. Face aux critiques, les Vingt-Sept ont donné vendredi un coup d’accélérateur à leurs programmes de vaccination, en doublant les précommandes de doses de Pfizer-BioNTech, tout en attendant les premières livraisons de celles de Moderna. L’UE pourrait en outre autoriser fin janvier un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca/Oxford.