Ils ont prévu de se rassembler samedi après-midi dans le centre-ville de Rennes pour réclamer « la libération immédiate » de l’un des organisateurs présumés de la rave party de Lieuron, mis en examen et incarcéré depuis lundi. Mais la manifestation « n’ayant pas fait l’objet de déclaration en préfecture » et ne s’inscrivant « dans aucun cadre légal », le préfet d’Ille-et-Vilaine vient de prendre un arrêté pour l’interdire.

Pour justifier sa décision, la préfecture évoque également « des risques avérés d’ordre public » et souligne que « le protocole sanitaire, le dispositif de sécurité et le lieu du rassemblement n’ont pas pu faire l’objet d’échanges » avec les organisateurs.

Quatre personnes toujours en garde à vue

Ces derniers, réunis au sein du comité de soutien Maskarade 35, exigent aussi « l’arrêt des poursuites démesurées contre les organisateurs et les organisatrices ». Mercredi, quatre nouvelles personnes soupçonnées d’avoir participé à l’organisation de la fête illégale, qui a réuni 2.500 personnes dans un hangar désaffecté au sud de Rennes, avaient été interpellées et placées en garde à vue.

« Qu’importe si ces personnes sont réellement en lien avec l’organisation, ce que nous savons c’est qu’il est inconcevable d’aller en prison ou en garde à vue pour avoir fait danser des femmes et des hommes ! », a dénoncé le comité de soutien dans un communiqué.