DANS LE RÉTROCinq chiffres qui résument les tendances de l'année 2020

Du climat aux réseaux sociaux, cinq chiffres qui en disent long sur l'année 2020

DANS LE RÉTRODécouvrez, chaque semaine, une information de notre partenaire L’ADN. Aujourd’hui, focus sur cinq faits marquants de l’année qui s’achève
20 Minutes avec L'ADN

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L'essentiel

  • Crise sanitaire oblige, le temps passé sur les réseaux sociaux s’est considérablement accru.
  • Parallèlement, les jeunes affichent un engagement écologique croissant.

Entre consommation et besoin d’action, les 5 chiffres de la semaine racontent nos usages et les paradoxes qui vont avec.

100.000 personnes paient pour des newsletters

2020, c’est la crise, mais pas pour tout le monde ! Parmi les business qui n’ont pas été impactés, on retrouve celui, florissant, des newsletters payantes. Un succès qui s’explique aussi par la crise d’un autre secteur : celui de la presse. En 2020, plus de 11.000 journalistes ont perdu leur emploi aux États-Unis, rappelle le Financial Times.

Un modèle payant pour les newsletters commence à s’installer aux États-unis © LadyBB / Pixabay

L’acteur qui s’est démarqué cette année ? Substack, qui prend 10 % de commission sur chaque abonnement. Fin juillet 2020, la plateforme annonçait que 100.000 personnes s’étaient abonnées à au moins une newsletter payante.

2 h 22 par jour sur les réseaux sociaux

Cette année, on a donc utilisé notre temps en ligne pour s’informer, mais aussi sur les réseaux sociaux. Une étude du Global Web Index révèle que nous avons passé 2 heures et 22 minutes par jour sur les réseaux sociaux. Les tendances varient selon les pays : c’est aux Philippines que les gens se connectent le plus, avec une moyenne de 3 heures et 50 minutes quotidiennes. Le classement se complète avec le Nigeria (3 h 42), le Brésil (3 h 38), l’Inde (2 h 36), les États-Unis (2 h 08). La France arrive en huitième place, avec 1 heure et 36 minutes au compteur. Quand on connaît les ravages de la pollution numérique, on se dit que toutes ces heures cumulées, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle…

1,1 million d’euros de pub pour la Martinique

Extrait d’une publicité touristique © martinique.org

Alors oui, nos usages numériques polluent, mais nos usages IRL aussi. On prédisait un « monde d’après » plus local et plus responsable : c’est râpé. En tout cas pour cette année. Au succès des micro-aventures, ces programmes qui permettent de vivre des expériences proches de chez soi, s’oppose un fort désir d’évasion accru par les confinements. Et les destinations paradisiaques l’ont bien compris : tandis qu’à La Barbade, on crée un visa pour les télétravailleurs, en Martinique, on investit (beaucoup) en communication pour attirer les touristes. Depuis fin novembre, c’est la plus grande campagne de communication jamais connue pour l’île : 1,1 million d’euros sont dépensés au total, rapporte EcoRéseau Business.


Notre dossier « Martinique »

Les activités humaines pèsent 1,1 tératonne

Il semble loin, le temps où l’on pensait que le flygskam et autres prises de conscience écolo allaient nous permettre de revoir nos usages ! Pourtant, il est – vraiment – temps. Avant l’Anthropocène, la Terre pesait 1,1 tératonne (soit mille milliards de tonnes). Un poids essentiellement constitué par la biomasse, c’est-à-dire le poids de « la nature ». En 1900, la masse des activités humaines (le béton, les routes, les bâtiments, le plastique, les voitures…) ne constituait que 3 % de cette biomasse. Mais l’industrie, les crises et les guerres aidant, et parce que 2020 est vraiment une année nulle en tous points, ça y est, c’est officiel : la masse d’origine anthropique est désormais équivalente à celle de la biomasse. Et parce qu’on ne compte pas s’arrêter là, si on continue comme ça, l’activité humaine devrait dépasser les trois tératonnes en 2040, révèle Reporterre.

-55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030

Collégiens manifestant pour le climat © Saph / Pexels

La bonne nouvelle, c’est que les gouvernements ne peuvent plus fermer les yeux sur les enjeux environnementaux. 5 ans après l’Accord de Paris, l’Union Européenne a adopté un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030. Un consensus encore inimaginable il y a un an, rappelle Novethic, qui note toutefois que les ONG auraient aimé des objectifs un peu plus ambitieux.

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27 % des jeunes, en France, pensent abandonner la viande et le poisson

Peut-être faudra-t-il attendre la jeune génération pour vraiment changer les choses ? Une étude de Diplomeo s’intéresse à la façon dont les jeunes considèrent leur assiette. Résultat : plus d’un quart des 16-25 ans pense adopter un régime végétarien. Les raisons ? Limiter la souffrance animale, et protéger l’environnement (pour plus de 70 % des personnes interrogées). De quoi valider, si l’on en doutait encore, l’engagement des jeunes en matière d’écologie.

L’article original a été rédigé par Mélanie Roosen et publié sur le site L’ADN.