Le couperet qui est tombé pour retarder l’ouverture des salles au 4 janvier 2021, dans le meilleur des cas, est une catastrophe pour les professionnels du cinéma. Notre journaliste Caroline Vié fait le point et c'est à lire juste ici.

La messe de Noël de Bethléem, suivie d’ordinaire par une foule de fidèles dans cette ville de Cisjordanie, sera célébrée cette année sans public en raison des restrictions liées au nouveau coronavirus, a indiqué jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas.

Chaque année, des centaines de fidèles palestiniens et étrangers assistent à la messe de minuit dans l’Eglise Sainte-Catherine attenante à la basilique de la Nativité, lieu de naissance de Jésus selon la tradition chrétienne. « En raison de la pandémie et pour la sécurité de tous, la messe de minuit sera réservée aux clercs et la messe sera diffusée sur Palestine TV dans le monde entier », a dit Mahmoud Abbas lors d’une entrevue avec des responsables ecclésiastiques à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne.

La Direction générale de la Santé (DGS) a assuré jeudi qu'« aucune pression » n’avait été exercée pour faire modifier a posteriori un rapport d’experts préconisant la constitution d’un stock élevé de masques, qui aurait pu permettre au pays de ne pas en manquer au début de l’épidémie de Covid-19.

La commission d’enquête du Sénat sur la crise sanitaire a mis en cause la responsabilité du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, dans la pénurie de masques dont a souffert la France, l’accusant de « pression directe » sur l’agence afin qu’elle modifie des recommandations concernant les stocks.

Et l’article récap', c'est à lire juste ici.

13.750 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en 24 heures en France, soit 2.337.966 au total, a annoncé Santé publique France, ce jeudi. 297 personnes sont mortes du Covid-19 à l’hôpital en 24 heures, soit 59.940 depuis le début de l’épidémie en France.

Le taux de positivité des tests est, lui, de 6,4 %, en baisse par rapport à la veille. Sur les sept derniers jours, 8.503 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, dont 1.118 en réanimation.

«Aucune concertation n’a été menée avec nous : on ne comprend pas cette décision », a déclaré Nicolas Dubourg, président du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) après l’annonce gouvernementale du maintien de la fermeture des lieux culturels.

« On nous explique qu’il faut "éviter le brassage" or précisément les mesures de protection sanitaire que nous avons mises en place dans les théâtres et les salles de spectacle respectent cette consigne » alors que « des personnes s’accumulent par ailleurs tous les jours dans les transports en commun, dans les magasins… », dénonce le président du syndicat qui regroupe 400 scènes nationales et centres dramatiques subventionnés.

« Donc demain toutes les équipes vont devoir rappeler les spectateurs, rembourser les billets, appeler les artistes… Et ça n’a pas été préparé. Ce sont des traumas et pour certains c’est la troisième fois que ça se produit, ça veut dire une détresse psychologique. A un moment donné, on va assister à de vrais drames avec cette manière de gérer la crise par à coup », prévient-il.

Alors que les lieux accueillant du public vont rester fermés trois semaines de plus, la salle de concert du Bataclan a réagi sur Twitter.

Interrogé sur le nouvel An, Jean Castex a reconnu qu’il serait possible de se rendre chez des amis avant le couvre-feu et d’y rester la nuit, invitant toutefois les Français à la responsabilité.

« Le nouvel an, c’est quoi ? C’est une soirée pour enterrer l’année qui s’est écoulée et qui va commencer. La meilleure manière de célébrer l’année 2020 c’est de se donner les moyens de passer à une année 2021 plus normale, plus libre. La meilleure manière c’est de faire attention et d’être responsable même si on a envie de faire autre chose », a ajouté de son côté Olivier Véran.

En conclusion, « cette année 2020 aura été éprouvante pour tous », explique Jean Castex, ajoutant : « Mais je me dois d’abord à la transparence (…) mon rôle est de vous protéger quitte à prendre des décisions difficiles. »

« Nous ne remporterons la bataille contre le virus que par la mobilisation de tous », poursuit-il, avant d’ajouter : « Faisons tout ce que nous pouvons pour réduire le risque d’un 3e confinement dans les prochains mois ».

«Chaque personne diagnostiquée positive au virus se verra prochainement proposer une visite à domicile par une équipe pluri-disciplinaire comprenant un soignant qui pourra réaliser des tests antigéniques auprès de l'entourage qui partage le foyer de la personne positive. A l'occasion de cette visite, seront prodigués des conseils sur les conditions d'isolement, seront données des garanties si la personne est isolée, qu'elle ne peut pas faire ses courses etc », annonce Olivier Véran.

Quatre opérations de dépistage de masse vont être organisées dans les prochaines semaines : du 14 au 19 décembre dans la métropole Le Havre- Seine et dans la métropole des Ardennes – Charleville-Mézières, du 11 au 16 janvier à Roubaix et aux alentours du 11 janvier à Saint-Etienne, a précisé Olivier Véran.

«En ce moment, ce sont encore 1,6 million de salariés qui bénéficient de l’activité partielle, notamment dans l’hôtellerie, la restauration ou encore l’évènementiel », a rappelé Jean Castex. Le fonds de solidarité pourra désormais bénéficier aussi « aux prestataires et exploitants agricoles travaillant avec le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ou aux sous-traitants du monde de l’événementiel, notamment sportif et culturel », a annoncé le Premier ministre.

Olivier Véran a invité les Français qui souhaitent se faire tester avec les fêtes de fin d’année à ne pas relâcher les gestes barrières : « D’abord, il y a un risque de surprotection si on n’est pas symptomatique, il existe un risque que le test soit négatif alors que nous ne sommes pas encore contagieux. Le danger serait que 20 personnes qui ont prévu de partager un repas pour Noël décident de se faire tester, ayant confiance, arrête de porter le masque etc. En réalité, le virus est là et le risque de transmission est réel ».

Il n’y aura pas d’isolement obligatoire pour les personnes contaminées au coronavirus, « la mesure ne fait pas consensus », a précisé le Premier ministre.

«Nous serons intransigeants à l’encontre des rassemblements non autorisés et les fêtes sauvages », a prévenu Gérald Darmanin. Pour les prochaines semaines, « il n’y aura pas de consignes d’indulgence pour les forces de l’ordre », prévient le ministre de l’Intérieur, précisant que 2.924.775 contrôles avaient été réalisés depuis l’instauration du confinement, fin octobre, donnant lieu à plus de 285.000 verbalisations.

Pendant le couvre-feu, entre 20 heures et 6 heures, certaines dérogations seront autorisées : déplacements pour motifs professionnels, pour motifs familiaux impérieux, pour des raisons médicales, pour les personnes en situation de handicap et leur accompagnant ou pour sortir son animal de compagnie. Attention, les balades et la pratique sportive seront interdites entre 20 heures et 6 heures du matin.

«A partir du 15 décembre, nous entrons dans une période de couvre-feu sur le territoire national, sauf sur les territoires ultramarins », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

À partir du 15 décembre, et entre 6 et 20 heures, l’attestation ne sera plus obligatoire pour se déplacer, annonce Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. En revanche, il faudra une attestation pendant les horaires de couvre-feu.

13.750 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en 24 heures en France, soit 2.337.966 au total, a annoncé Santé publique France, ce jeudi. 297 personnes sont mortes du Covid-19 à l’hôpital en 24 heures, soit 59.940 depuis le début de l’épidémie en France.

Le taux de positivité des tests est, lui, de 6,4 %, en baisse par rapport à la veille. Sur les sept derniers jours, 8.503 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées, dont 1.118 en réanimation.

En conclusion, « cette année 2020 aura été éprouvante pour tous », explique Jean Castex, ajoutant : « Mais je me dois d’abord à la transparence (…) mon rôle est de vous protéger quitte à prendre des décisions difficiles. »

« Nous ne remporterons la bataille contre le virus que par la mobilisation de tous », poursuit-il, avant d’ajouter : « Faisons tout ce que nous pouvons pour réduire le risque d’un 3e confinement dans les prochains mois ».

Il n’y aura pas d’isolement obligatoire pour les personnes contaminées au coronavirus, « la mesure ne fait pas consensus », a précisé le Premier ministre.

À partir du 15 décembre, et entre 6 et 20 heures, l’attestation ne sera plus obligatoire pour se déplacer, annonce Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. En revanche, il faudra une attestation pendant les horaires de couvre-feu.

«Il débutera dès 20 heures et terminera à 6 heures du matin. Il sera strictement contrôlé avec des mesures de dérogations limitées. Ce couvre-feu concernera aussi le Réveillon du 31 décembre », annonce Jean Castex. Cela signifie qu’à 20 heures, « chacun devra rester chez soi, sauf exception ».

«Mardi prochain, le 15 décembre, nous passerons à une nouvelle étape. Mais les règles seront plus strictes. Les établissements recevant du public dont nous avions envisagé la réouverture au 15 décembre resteront fermés trois semaines de plus. Les conditions posées pour leur réouverture ne sont hélas pas réunies. Il s’agit principalement des cinémas, des théâtres, des salles de spectacle, des musées, mais aussi de l’accueil du public dans les enceintes sportives, dans les cirques, les parcs zoologiques ou encore les salles de jeux et les casinos », poursuit Jean Castex.

Le couvre-feu va-t-il être avancé ? Les lieux culturels vont-ils rouvrir ? Les déplacements seront-ils limités ? Jean Castex doit donner les réponses sur cette deuxième phase de déconfinement au 15 décembre.

Les résultats complets des essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 développé par l'alliance américano-allemande Pfizer-BioNTech ont été publiés jeudi dans le New England Journal of Medicine, la revue médicale la plus cotée aux Etats-Unis.

La revue scientifique évoque dans un éditorial un « triomphe », alors qu'un comité d'experts convoqués par l'Agence américaine des médicaments (FDA) a commencé jeudi à examiner en public les données du vaccin, dans le but de recommander ou non son autorisation de mise sur le marché.

Emmanuel Macron s’est alarmé jeudi à Bruxelles de « situations très critiques » à l’approche des fêtes de fin d’année dans « beaucoup d’endroits en Europe » en raison de l’épidémie de Covid-19, ce qui nécessite une forte coordination des pays de l’UE.

Les dirigeants des 27 se retrouvent pour un sommet à Bruxelles « alors que la deuxième vague s’accélère dans beaucoup d’endroits en Europe avec des situations très critiques à la veille des fêtes », a déclaré le chef de l’Etat français. « Nous sommes tous en train de prendre les décisions requises pour protéger Noël et les fêtes de famille pour éviter que l’épidémie ne reparte encore de plus belle », a ajouté Emmanuel Macron, en soulignant l’importance de « la coordination européenne ».

Le nombre de personnes décédées du Covid-19 en Espagne durant les trois premiers mois de la pandémie, entre mars et mai, a dépassé les 45.000, environ 18.000 de plus que le bilan officiel fourni par les autorités, selon un rapport de l’Institut national de la Statistique (INE) publié jeudi.

L’INE précise que ce total de 45.684 décès regroupe à la fois ceux pour lesquels le virus a été identifié de manière certaine comme étant la cause (32.652) de la mort et ceux pour lesquels le Covid-19 est soupçonné d’en être à l’origine en raison de « symptômes compatibles avec la maladie ». Le nombre officiel de morts fourni par le ministère de la Santé pour ces trois mois est légèrement supérieur à 27.000.

Il impute « directement » la responsabilité de la pénurie de masques en début d'épidémie, « à la décision, prise en 2018 par le directeur général de la santé (Jérôme Salomon) de ne pas renouveler le stock de masques chirurgicaux ».

Le président de l'institut de veille sanitaire Robert-Koch (RKI) s'alarme notamment de la hausse des contaminations. Plus de 23.000 cas (contre 14.500 en France) ont été recensés au cours des dernières 24h.