FORCES DE L'ORDREDarmanin auditionné lundi à l’Assemblée sur les violences policières

Violences policières : Gérald Darmanin auditionné à l'Assemblée nationale lundi

FORCES DE L'ORDRELe ministre de l’Intérieur répondra aux questions de la commission des lois de l’Assemblée nationale
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sera auditionné lundi par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, après les violences qui ont entaché l’action des forces de l’ordre depuis dix jours, a annoncé jeudi sa présidente.

L’audition doit permettre « d’interroger le ministre sur les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre ont eu recours à la force lors de différents événements survenus à Paris depuis la manifestation du 17 novembre 2020 », a ajouté Yaël Braun-Pivet.

Des vidéos de violences diffusées sur les réseaux sociaux

Le 17 novembre, des violences ont eu lieu lors de la dispersion de la manifestation contre la proposition de loi sur la « sécurité globale » près de l’Assemblée nationale. Lundi, des migrants réunis place de la République à Paris par une association, ont été sortis de leur tente par la force par des policiers, à coups de matraque. Un policier a été vu faisant un croche-pied à l’un des évacués. Mercredi, le tabassage d’un producteur de musique par trois policiers a été largement relayé sur les réseaux sociaux.

Cette audition, qui aura lieu lundi à 18h15, « s’inscrit dans le cadre de la mission de contrôle de l’action du gouvernement par le Parlement », a précisé la députée des Yvelines. « Elle portera également sur le contrôle de l’action des forces de sécurité intérieure, l’efficacité des corps d’inspection ainsi que sur les améliorations envisagées dans ce domaine », a complété la présidente de la commission des Lois.

Arrivé en juillet place Beauvau, Gérald Darmanin est sous le feu des critiques après une succession de bavures dont sont accusées les forces de l’ordre, sur fond de controverses autour de l’article 24 de la proposition de loi « sécurité globale » qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers et gendarmes.