L'encadrement des loyers étendu à quatre métropoles et en Ile-de-France
LOGEMENT•Bordeaux, Lyon, Grenoble et Montpellier, ainsi que « plusieurs intercommunalités de région parisienne » se sont « portées candidates »20 Minutes avec AFP
Il y avait eu Paris et Lille. Elles seront désormais accompagnées par les quatre métropoles de Bordeaux, Lyon (Villeurbanne compris), Grenoble et Montpellier, ainsi que « plusieurs intercommunalités de région parisienne », qui se sont « portées candidates » pour encadrer les loyers, annonce la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon.
Marseille et Toulouse, « qui avaient indiqué leur intention de le faire, y ont renoncé et je le regrette » a déclaré la ministre dans une interview accordée au quotidien Les Echos daté de mardi, au lendemain de la date limite de candidature pour les villes volontaires à ce dispositif programmé jusqu’en 2023.
Grigny parmi les intercommunalités franciliennes
En Ile-de-France, les intercommunalités qui ont posé un dossier sont celles de Plaine commune, « en passe d’être validé le premier », mais également onze communes de Grand Orly Seine Bièvre, ainsi que la ville de Grigny située dans l’intercommunalité Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart.
« Ce dispositif ne va pas régler à lui seul le problème du logement, prévient la ministre : Les communes qui voudront encadrer leurs loyers devront aussi être volontaires dans la construction de logements. » Ciblant les villes « dont les maires sont souvent écologistes » comme « Bordeaux, Annecy », où « les permis de construire ont du mal à sortir », Emmanuelle Wargon estime que l’encadrement des loyers « ne peut pas être l’alibi d’une construction de logements en berne ».