FETE DE FIN D'ANNEELa Poste attend jusqu’à 4 millions de colis en décembre pour les fêtes

La Poste s’attend à traiter jusqu’à 4 millions de colis certains jours de décembre

FETE DE FIN D'ANNEEC’est près d’un million de plus qu’à la même période en 2019
20 Minutes avec AFP

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Un nombre de colis sans précédent. La Poste, qui distribue depuis le déconfinement un volume de colis supérieur de 30 % à ce qu’elle prévoyait avant le Covid, se prépare à traiter « près de 4 millions de colis » lors des jours les plus denses de la période des fêtes de fin d’année. Un chiffre « sans précédent avec des volumes de colis jamais atteints », a indiqué Colissimo dans un communiqué présentant mercredi le dispositif pour cette période cruciale de décembre.

Xavier Mallet, directeur général de Colissimo, a évoqué lors d’une conférence de presse un « effet accélérateur qui fait qu’on a franchi trois années de croissance en une seule ». Entre essor de la vente en ligne, appréhension à se rendre en magasins dans un contexte sanitaire encore particulier et volonté d’avoir, malgré tout, les cadeaux au pied du sapin le soir de Noël, La Poste prévoit de devoir prendre en charge jusqu’à 4 millions de colis certains jours, contre 3,1 millions à la même période en 2019.

100 millions de colis entre novembre et décembre

Selon Xavier Mallet, plus de 100 millions de colis pourraient transiter par les services de La Poste « pendant cette période de novembre/décembre », contre 80 l’année précédente. La Poste annonce « plus de 100.000 facteurs, livreurs et chargés de clientèle en bureaux de poste » mobilisés, auxquels s’ajoutent « plus de 9.000 emplois saisonniers » dont une partie reste à pourvoir.

La Poste a pris en charge un peu plus de 360 millions de colis l’année dernière et anticipe d’en avoir pris en charge 450 millions en 2020, progression qui pourrait se traduire par une augmentation du chiffre d’affaires de l’activité colis d’environ 300 millions d’euros, de 1,95 milliard d’euros en 2019 à 2,25 milliards en 2020. L’activité est rentable, selon Xavier Mallet qui précise toutefois « qu’on a eu des surcoûts sur le nettoyage, l’absentéisme, des variations très fortes à encaisser ainsi que des surcoûts sur l’aérien », notamment pour l’export ou l’Outre-mer.