Alain Cocq accepte de se réalimenter et devrait retourner chez lui « d’ici 7 à 10 jours »
FIN DE VIE•Alain Cocq a été hospitalisé en soins palliatifs au CHU de Dijon après trois jours et demi de calvaire20 Minutes avec AFP
«Je n’étais plus en capacité de mener ce combat ». Atteint d’une maladie incurable, Alain Cocq, qui voulait se laisser mourir avant d’être hospitalisé, a finalement accepté d’être réhydraté et réalimenté, a-t-il fait savoir, ce mercredi, annonçant qu’il pourrait rentrer chez lui « d’ici sept à dix jours ».
Alain Cocq, hospitalisé en soins palliatifs au CHU de Dijon après trois jours et demi de calvaire, a assuré qu'« à quelques minutes près », il n’aurait « plus été là pour parler ».
Un retour chez lui la semaine prochaine
Alain Cocq a confirmé qu’il envisageait un « retour à la maison d’ici 7 à 10 jours », comme il l’a annoncé un peu plus tôt sur son compte Facebook. « Le temps de récupérer un peu et de mettre en place une équipe d’hospitalisation à domicile », a-t-il précisé.
Atteint d’une maladie orpheline qui lui bouche les artères et lui cause d’intenses souffrances, ce militant du droit à mourir dans la dignité avait cessé vendredi soir tout traitement et alimentation après avoir buté sur l’impossibilité légale d’obtenir une injection de barbituriques, demandée « à titre compassionnel » à Emmanuel Macron pour abréger ses souffrances.
« Le combat continue mais d’une autre manière »
Lundi soir, le Dijonnais « souffrait trop » et a été hospitalisé « après une intervention du Samu », avait indiqué Sophie Medjeberg, avocate et vice-présidente de l’association Handi-Mais-Pas-Que, désignée comme mandataire par le Dijonnais pour l’assister dans sa fin de vie.
Alain « reprend du poil de la bête ; le combat continue mais d’une autre manière », a-t-elle déclaré mercredi, se disant soucieuse que « ses droits fondamentaux aient été respectés ».