ENQUETEGérald Darmanin monte au créneau dans l’affaire des chevaux mutilés

Chevaux mutilés : Darmanin monte au créneau alors qu’un premier suspect arrêté a été mis hors de cause

ENQUETESelon le ministre de l’Intérieur « il y a aujourd’hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements » du pays
20 Minutes avec AFP

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Le mystère demeure quant aux mutilations des chevaux sur plus de la moitié du territoire. Pour la première fois depuis le début d’une vague sans précédent d’attaques contre des équidés cet été, un suspect a été interpellé lundi dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue. Mais il a rapidement été mis hors de cause et libéré mardi.

L’aide d’un portrait-robot

Il correspondait à un portrait-robot, diffusé fin août, d’un des deux auteurs de sévices infligés à un cheval et deux poneys le 24 août dernier dans un refuge de l’Yonne.

Selon le procureur, le suspect était « connu en Allemagne pour des agressions sur des animaux », alors que, sur le territoire français, il « est plutôt connu pour des infractions de stupéfiants ».

Des actes « ignobles »

Depuis plusieurs mois, le nombre des chevaux victimes de mutilations ne cesse d’augmenter. La mystérieuse et barbare affaire est si préoccupante qu’elle est maintenant entre les mains du ministre de l’Intérieur. « Nous sommes extrêmement choqués par ces actes ignobles qui sont commis. Il y a aujourd’hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements de France », a déclaré lundi soir Gérald Darmanin, en déplacement au nord de Paris dans la commune rurale de Plailly (Oise). Accompagné du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, il a pris part à une réunion avec des responsables locaux et des propriétaires et gérants d’écurie dont les chevaux ont été victimes de sévices.

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« Nous sommes ici mobilisés pour faire en sorte que cette crainte puisse disparaître le plus rapidement possible, que cette cruauté puisse cesser le plus rapidement possible et que, in fine, justice soit faite », a assuré pour sa part Julien Denormandie. Toutes les pistes sont envisagées : un challenge sur Internet, des dérives sectaires, le mimétisme, la haine des équidés ou encore des rites sataniques.