SOUFFRANCE ANIMALELa copropriétaire de l’élevage de canards dénonce une vidéo « mensongère »

Pyrénées-Atlantiques : La copropriétaire de l’élevage « insalubre » de canards dénonce une vidéo « mensongère » de la part de L214

SOUFFRANCE ANIMALEElle va déposer plainte pour « diffamation et entrée par effraction »
Pyrénées-Atlantiques : Dans sa dernière vidéo, L214 montre «l’horreur» dans un élevage de canards reproducteurs pour la filière foie gras
Clément Carpentier

C.C. avec AFP

La copropriétaire de l’élevage de canards dénoncé par L214 comme « insalubre » à Lichos, dans les Pyrénées-Atlantiques, a affirmé ce jeudi que la vidéo de l’association de défense des animaux était « fausse et mensongère » et annoncé des poursuites en « diffamation ». « Sur la partie extérieure, le lisier qui se déverse, c’est la vérité », a-t-elle concédé, « mais tout ce qui est cadavres, asticots et tout le reste, c’est faux », a-t-elle ajouté.

Jeudi matin, dans une vidéo choc, L214 a mis en cause cet élevage, dont elle a demandé la fermeture « urgente et définitive » au ministère de l’Agriculture. La vidéo montrait des images d’un bâtiment « totalement insalubre », de cadavres de canards « décomposés » et « non ramassés », de cages « en train de s’effondrer », d’un épais « flot d’excréments » qui « déborde à l’extérieur », d’asticots et de rats qui « prolifèrent ».

La préfecture annonce de nouveaux contrôles ce jeudi

« Les services vétérinaires sont venus hier (mercredi) et n’ont rien constaté de tout ça. Des images de l’extérieur, de certains animaux en cage, c’est notre exploitation. Mais les cadavres morts, etc. Ceci n’est pas notre exploitation », a insisté Aurore Vidal, la copropriétaire. Elle a expliqué « qu’il y a eu, il y a quelque temps, des intempéries qui ont fait bouger le bâtiment, sur l’ensemble des quatre (bâtiments de l’exploitation), c’est le seul mené à mal ».

La jeune femme a accusé la « malveillance », notamment d’un « ancien intérimaire », et annoncé une plainte pour « diffamation et entrée par effraction » contre L214. La préfecture a par ailleurs annoncé de nouveaux contrôles ce jeudi et un « contrôle renforcé » dans les prochains jours. « L’enquête établira les manquements. Une démarche judiciaire est en cours », a-t-elle ajouté un communiqué.