Coronavirus en Mayenne : La situation sanitaire semble enfin s’améliorer
SANTE•« Nous confirmons une tendance à la baisse du taux d’incidence et du taux de positivité », explique l’ARSC.C. avec AFP
Enfin une bonne nouvelle pour la Mayenne. Les chiffres de contamination sont « à la baisse ». Les actions menées pour imposer le masque, dépister et isoler vont « dans le bon sens », a indiqué ce mardi l’Agence régionale de Santé. « Nous confirmons une tendance à la baisse du taux d’incidence et du taux de positivité et, avec toutes les réserves d’usage, nous pouvons dire que notre plan d’action (…) va dans le bon sens », précise l’ARS des Pays de la Loire.
Le taux d’incidence, « c’est-à-dire le nombre de personnes positives rapporté à 100.000 habitants », est « aux alentours de 50 pour 100.000 habitants », a-t-il ajouté avec un taux de positivité de 1,4 %. Le préfet de Mayenne, Jean-Francis Treffel, a énuméré les diverses mesures prises depuis un mois, dont le port du masque obligatoire imposé dans les lieux publics de 69 communes, l’isolement « pendant une quinzaine de jours d’une soixantaine de personnes », ou encore la réalisation de « 41.457 tests en un peu plus de quinze jours », un chiffre qu’il a qualifié « d’exceptionnel ».
La réponse de l’ARS au président du département
Ces mesures ont pour objectif « d’éviter un reconfinement, il faut se masquer pour ne pas avoir à se reconfiner », a-t-il souligné, précisant qu’un reconfinement local était « une hypothèse que j’exclus tout à fait à ce stade ». L’ARS n’est « ni alarmiste ni laxiste », a fait valoir Jean-Jacques Coiplet, après notamment les propos du président du conseil départemental de Mayenne, Olivier Richefou, qui avait accusé lundi l’Agence régionale de santé de « stigmatiser » son département en publiant « des chiffres alarmistes ».
« La Mayenne est un beau pays dans lequel il fait bon vivre et sur lequel nous pourrons accueillir tous ceux qui souhaitent nous rejoindre. L’ensemble des mesures qui ont été arrêtées sont en effet des mesures de protection qui témoignent qu’on peut vivre en sécurité dans notre département », a pour sa part expliqué le préfet, Jean-Francis Treffel. Aucune spécificité propre au département n’a été identifiée pour expliquer l’accroissement de la circulation du virus début juillet, ont-ils ajouté, décrivant une « situation complexe », dans laquelle des foyers ont été identifiés notamment dans des « entreprises de traitement de la viande » et dans des milieux relevant « du champ de la précarité ».