SEDUCTIONLe coronavirus marque-t-il le retour en grâce de nos ex ?

Coronavirus : Faute de nouvelles rencontres, les célibataires se tournent vers… leur ex

SEDUCTIONLe Covid-19 n’a pas seulement transformé notre façon de faire les courses ou de prendre les transports en commun. Chez les célibataires, il a redistribué les cartes de la séduction
Lucie Bras

L.Br.

Une enquête Ifop pour le site Pornhub, publiée par Le Parisien, révèle les grands changements auxquels celles et ceux qui aspirent à (faire) l’amour doivent faire face. Principal enseignement à retenir : le coronavirus marque le retour en grâce de l’ex.

Chez les célibataires interrogés, on recycle les anciennes recettes : 25 % des personnes interrogées ont eu un rapport sexuel avec un ex, ou un partenaire régulier qu’ils fréquentaient déjà avant le confinement. Pourquoi ? Parce que les occasions de rencontrer de nouveaux partenaires se font rares, détaille François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l’Ifop auprès du Parisien.

Peur de la contamination

Finies les boîtes et les soirées tamisées, propices à la séduction : 57 % des célibataires constatent en effet qu’il est « aujourd’hui plus difficile de faire des rencontres qu’auparavant ». Alors on privilégie les soirées entre amis, on revoit les gens... que l’on connaissait déjà.

Autre frein à la drague : le Covid-19 lui-même. La contamination via un partenaire infecté fait peur. 62 % des personnes interrogées n’envisagent pas d’avoir un rapport sexuel avec une personne qui a été contaminée (et qui est guérie). « C’est une sorte de safe sex », analyse François Kraus. « Les célibataires ont ainsi l’impression de connaître la part de risque. Ils sont dans une logique de sécurité sexuelle et de satisfaction ». Faute de nouvelles rencontres, c’est peut-être l’heure d’appeler un.e ami.e ?