CONTAGIONEntre 2 et 2,5 millions de téléchargements pour StopCovid

Coronavirus : « Trop tôt » pour faire un bilan de l’application StopCovid, téléchargée plus de deux millions de fois

CONTAGIONLe secrétaire d’Etat au Numérique estime que cet outil peut être utile en cas de reprise épidémique
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

StopCovid a été téléchargée entre 2 et 2,5 millions de fois. L’application gouvernementale contre le coronavirus est-elle un succès ? Pour Cédric O, le secrétaire d’Etat au Numérique, il est trop tôt pour répondre à cette question.

« On doit être entre 2 millions et 2,5 millions de personnes qui ont téléchargé StopCovid », a déclaré le secrétaire d’Etat sur CNews. « Je vous avoue que c’est un peu difficile de faire le bilan, c’est un peu tôt. Je pense qu’on ne sera pas mécontents si l’épidémie revient d’avoir cet outil dans la panoplie de réponses sanitaires », a-t-il ajouté.

Un débat autour de la protection des données

Chargé du Numérique depuis avril 2019, Cédric O a connu son baptême du feu politique avec l’application StopCovid contre le coronavirus. Il a été reconduit dimanche avec un portefeuille élargi à la Transition Numérique et aux Communications électroniques.

Le débat autour de la protection des données aura-t-il refroidi certains utilisateurs ? L’application est controversée, à la fois dans son principe et dans les choix techniques faits par le gouvernement, ses adversaires estimant notamment qu’elle n’est pas suffisamment utile au regard des risques qu’elle comporte, notamment en termes protection des données personnelles. Elle garde en effet une trace de toutes les personnes croisées durant les 15 derniers jours, à moins d’un mètre.

La semaine dernière, le gardien de la vie privée des Français, la Cnil, avait demandé au gouvernement de régler « plusieurs irrégularités » concernant l’application « dans un délai d’un mois ». Mise en service début juin alors que l’épidémie était en phase descendante, l’application est peu utilisée, avec des résultats au bout de deux semaines insignifiants (14 signalements de risque de contamination).