Coronavirus en Mayenne : De premiers signes « encourageants » après le dépistage de 8.700 personnes
EPIDEMIE•Une campagne massive de dépistage a été lancée il y a huit jours en Mayenne, où le « taux de positivité » est en baisseJ.U.
L'essentiel
- En Mayenne, territoire toujours classé en « vulnérabilité élevée », quelque 8.700 personnes se sont fait dépister en dix jours.
- Selon l’Agence régionale de santé, « ce plan d’action commence à porter ses fruits ».
Le département reste en situation de «vulnérabilité élevée» mais des indicateurs « encourageants » montrent que « le plan d'action commence à porter ses fruits ». Voilà le message de l’Agence régionale de la santé (ARS) des Pays-de-la-Loire, qui faisait ce mardi soir un point sur l’épidémie de coronavirus en Mayenne. Dans ce département, le nombre de cas a flambé depuis le début du mois de juillet (600 au total recensés). Une vaste campagne de tests auprès de la population a été lancée il y a huit jours.
Selon Jean-Jacques Coiplet, le directeur, près de 8.700 tests ont été pratiqués depuis, dans les quatre centres actuellement spécialement ouverts à Laval et dans le reste du département. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas parce que l’on cherche plus que l’on trouve davantage de cas. « Concernant le taux de positivité, il était monté à environ 8 % début juillet, confirme le directeur. Il est descendu à 3 % et continue de se stabiliser, à 2,7 % aujourd’hui. C’est un indicateur favorable alors que nous menons une campagne de dépistage d’une ampleur inédite. Le taux d’incidence lui, se situe autour de 61 pour 100.000. Nous devons continuer à être très vigilants ».
Onze personnes hospitalisées
Dans les prochains jours, des centres mobiles de dépistage vont être mis en place pour continuer de pratiquer des tests auprès des 300.000 habitants (volontaires) que compte le département. Ce mardi, 11 personnes étaient encore hospitalisées en Mayenne, dont trois en réanimation. « La situation est sous contrôle », assure le professeur Vincent Dubée, infectiologue au CHU d’Angers venu sur place, qui met cependant en avant « des problèmes de ressources humaines assez importants à l’hôpital de Laval » notamment en raison des vacances.
En Mayenne, Santé Publique France surveille toujours six clusters, dont trois dans des abattoirs et deux dans des foyers d’hébergement sociaux.