Les discothèques veulent rouvrir avant septembre et saisissent le Conseil d’État
SANITAIRE•Les représentants de la profession ont mis leur menace à exécution en saisissant la justice afin de reprendre leurs activités avant la rentrée scolaire20 Minutes avec agence
Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) ainsi que plusieurs responsables de boîtes de nuit parisiennes contestent le décret gouvernemental du 21 juin dernier, qui oblige leurs établissements à rester fermés. L’audience devant le Conseil d’Etat concernant leur plainte est programmée ce jeudi après-midi. La juridiction rendra sa décision quelques jours plus tard, selon une information de Capital.
Les plaignants souhaitaient initialement pouvoir reprendre leur activité le 10 juillet, comme ils l'ont rappelé lors d'une action publique mercredi. Ils estiment que la réouverture de leur secteur est possible sans que leurs clients ne prennent le risque d’être contaminés par le coronavirus. Les professionnels de la nuit avaient d’ailleurs proposé des protocoles sanitaires à appliquer dans leurs locaux. L’objectif était que les fêtards respectent ces précautions, dansent et s’amusent sans pour autant se mélanger à d’autres groupes.
Le secteur emploie 43.000 personnes
Leur démarche n’a cependant pas reçu l’assentiment des autorités bien que le secteur emploie 43.000 personnes en France et génère un chiffre d’affaires annuel proche du milliard d’euros. Les clubs ne sont pour l’instant pas censés accueillir à nouveau du public avant septembre. En attendant, certains lieux équipés de manière adéquate se sont vus conseiller de transformer leurs locaux en bars.
Les représentants des propriétaires de discothèques ont donc décidé de faire appel à la justice. C’est ce qu’ils avaient annoncé si leurs arguments n’étaient pas entendus.