On ne cesse de le répéter, la Bretagne fait partie des régions françaises les moins touchées par l’épidémie de coronavirus. Si elle est relativement épargnée, la pointe ouest de la France n’échappe pas totalement à la propagation du Covid-19. Mercredi soir, les chiffres livrés quotidiennement par l'Agence régionale de santé ont montré que la région avait franchi le cap symbolique des 2.000 cas diagnostiqués.

Si le chiffre continue de progresser, il ne le fait que très lentement. Sauf pour cette journée du 15 avril où le chiffre avait bondi de 350 cas, passant de 1.687 à 2.009 en vingt-quatre heures. L’explication est simple. « L’écart important entre les chiffres de ce jour et ceux d’hier s’explique par l’intégration à compter de ce jour de l’ensemble des cas testés en laboratoires privés », précise l’ARS.

Quinze décès de plus en vingt-quatre heures

S’ils restent prudents quant à un regain de l’épidémie dans la région, les épidémiologistes regardent avec satisfaction les courbes d'évolution du nombre de cas recensés ces derniers jours. Comme l’ensemble de la France, la Bretagne semble bénéficier des mesures de confinement et se trouve actuellement sur « un plateau ».

Mercredi, 109 personnes se trouvaient en service de réanimation dans les hôpitaux bretons, soit huit patients de moins que la veille. La région déplore pour l’heure 156 décès (patients âgés de 55 à 100 ans) dans ses établissements hospitaliser, soit 15 de plus en vingt-quatre heures. Un peu moins de 50 malades sont également décédés en Ehpad.