Coronavirus : La Poste fait un don de 300.000 masques au ministère de l'Intérieur
PROTECTIONS•Le ministère de l’Intérieur a par ailleurs assuré qu’il devrait recevoir ce week-end une commande d’un million de masques pour protéger les forces de l’ordre20 Minutes avec AFP
Le groupe La Poste fait don de 300.000 masques de protection au ministère de l’Intérieur qui attend par ailleurs la livraison, ce week-end, d’une commande d’un million de masques importés de Chine.
« Dans les circonstances exceptionnelles que connaît notre pays, et par souci de solidarité entre grands opérateurs publics, la Poste est heureuse de mettre à disposition immédiate de la Police nationale et de la gendarmerie, 300.000 masques de protection (neufs, haute filtration BFE>98 %) », écrit le n°2 de La Poste dans un courrier adressé au ministère de l’Intérieur, dont l’AFP a eu connaissance.
Un manque de masques pour les forces de l’ordre
« La Poste et les forces de l’ordre – police et gendarmerie – chacune dans leur rôle, remplissent dans cette période des missions d’importance vitale pour nos concitoyens », ajoute ce courrier. La place Beauvau est confrontée à la colère des syndicats de police qui fustigent la gestion des stocks de masques de l’institution et menacent de ne plus procéder aux contrôles pour faire respecter le confinement.
Selon l’entourage de Christophe Castaner, le ministère de l’Intérieur a passé commande directe d’un million de masques qui devraient être livrés dans le week-end, en provenance de Chine. Jeudi soir, le ministre, invité d’une émission de France 2, a par ailleurs assuré que 800.000 masques chirurgicaux avaient été livrés aux forces de l’ordre, « ces derniers jours ».
Christophe Castaner tentait de répondre à l’émotion et à la polémique suscitées au sein des rangs policiers par le choix du ministère de l’Intérieur de donner son stock de 1,4 million de masques FFP2 aux personnels soignants, en application de la doctrine gouvernementale. Si les syndicats policiers n’avaient pas contesté le bien-fondé du don, ils s’étaient en revanche inquiétés du manque de moyens de protection pour remplacer lesdits masques.