MOBILISATIONRassemblement à la prison de Condé-sur-Sarthe un an après la prise d’otages

Prison de Condé-sur-Sarthe : Un rassemblement un an après la prise d’otages

MOBILISATIONLe 5 mars 2019, Michaël Chiolo, un détenu qui s’était radicalisé en prison, avait attaqué deux surveillants, les blessant gravement à l’aide de deux couteaux en céramique
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un an après la prise d’otage par un djihadiste présumé, près de 80 agents pénitentiaires se sont rassemblés, ce jeudi matin, devant la prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe (Orne), ont annoncé des sources concordantes.

« La date du 5 mars est symbolique pour nous, ça a été un traumatisme : Yannick et Olivier ont failli mourir sur leur lieu de travail », a expliqué Grégory Ducrocq, secrétaire local FO, précisant que le rassemblement avait débuté à 6 h à l’appel d’une intersyndicale FO/Ufap-Unsa.

Une attaque qui avait entraîné le blocage de plusieurs établissements

La direction interrégionale des services pénitentiaires a confirmé le rassemblement, qui se déroule « dans le calme », précisant que les agents du matin avaient pu rentrer dans la prison et prendre leur service. Le 5 mars 2019, deux surveillants avaient été gravement blessés dans cette attaque, menée à l’aide de deux couteaux en céramique par Michaël Chiolo, un détenu qui s’était radicalisé en prison.

L’intervention du Raid avait abouti à l’interpellation de Michaël Chiolo, qui purgeait une peine de 30 ans de réclusion pour un crime de droit commun, et à la mort de sa compagne, retranchée avec lui pendant près de dix heures dans l’Unité de vie familiale (UVF) de la prison. L’attaque à la prison de Condé-sur-Sarthe, qui accueille des détenus particulièrement dangereux, radicalisés ou posant des problèmes de discipline, avait entraîné le blocage de plusieurs établissements pénitentiaires en France.