Immobilier à Nantes : Quels sont les quartiers les plus chers et les moins chers ?
ACHAT•La chambre des notaires de Loire-Atlantique a dévoilé les prix, en constante hausse, de la région nantaiseJulie Urbach
L'essentiel
- Les prix de l'immobilier ont atteint des sommets en 2019 à Nantes.
- Voici les chiffres, quartier par quartier, et dans les communes de la première couronne.
Depuis plusieurs années, les prix de l’immobilier ne font que grimper à Nantes. A tel point que la cité des ducs se place en 5e position des villes les plus chères (hors région parisienne), derrière Bordeaux, Lyon, Nice et Lille, a dévoilé la chambre des notaires de Loire-Atlantique. « Le prix des appartements anciens continue sa forte hausse, indique Me François Bigeard, notaire à Nantes. Avec deux effets : là ou c’était cher, c’est encore plus cher. Et dans les quartiers moins prisés, les prix décollent eux aussi. »
Pour la première catégorie, le centre-ville, Hauts-Pavés-Saint-Félix et Saint-Donatien-Malakoff sont dans le top 3 des quartiers les plus chers. « La hausse dans le neuf, de 15 %, a été impressionnante cette année, continue le notaire. Autour du Radisson, on a des prix qui peuvent atteindre 10.000 du m2. Pour le moindre programme neuf, on est tout de suite à 6.500. »
Dans les quartiers peu attractifs il y a quelques années, ça grimpe aussi. Dans les quartiers sud, les appartements anciens ont pris en un an 16,9 % (prix médian au m2 : 2.680 €), et les maisons presque 13 % (prix médian d’une maison : 310.500 €). Si vous cherchez absolument un logement à Nantes, ce quartier fait pourtant encore partie des moins chers. Pour les appartements, le quartier Ile de Nantes figure parmi les plus abordables, selon les chiffres des notaires. Doulon-Bottière également, avec un prix médian du m2 de 2.500 € dans l’ancien, 4.100 dans le neuf et 315.000 pour une maison.
Et à l’extérieur ?
Dans la première couronne nantaise, la tendance est aussi à la hausse, même si les prix restent encore bien inférieurs à ceux de la ville centre. La Chapelle-sur-Erdre (2.850 € au m2), Vertou (2.890 €) et Sainte-Luce (2.820 €) sont les trois communes où les prix dans l’ancien sont les plus élevés. Rezé (2.220 €), Orvault (1.980 €) et Saint-Herblain (1.820 €) figurent en queue de classement. La commune de Bouguenais est la seule à voir ses prix baisser, pour les appartements, ou stagner, pour les maisons. « Il y a peut-être un petit effet aéroport, indiquent les notaires. C’est encore difficile à affirmer, sauf si les chiffres se confirment. »