MARGEL’âge pivot est « négociable », selon Agnès Pannier-Runacher

Réforme des retraites : L’âge pivot est « négociable », selon Agnès Pannier-Runacher

MARGELa secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie affirme que l’âge de 64 ans est une proposition
Agnès Pannier-Runnacher assure que l'âge pivot à 64 ans est une «proposition».
Agnès Pannier-Runnacher assure que l'âge pivot à 64 ans est une «proposition». - ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
G. N. avec AFP

G. N. avec AFP

La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a rappelé samedi que l’âge pivot à 64 ans pour la retraite était « négociable », soulignant que les négociations restaient ouvertes. L’âge pivot à 64 ans, le Premier ministre « ne dit pas que c’est absolu, que ce n’est pas négociable, il dit c’est une proposition, c’est négociable et notre porte est ouverte », a-t-elle déclaré, interrogée sur BFMTV.

« Ce n’est pas une question de recul, c’est une question d’objectif : qu’au départ les jeunes ne partent pas avec un système déséquilibré parce qu’on leur mentira. Il y a différentes façons de le faire, et nous il nous semble que la meilleure façon c’est cet âge pivot », a assuré la secrétaire d’Etat.

« Notre main est tendue »

« Le Premier ministre a indiqué que si on veut faire une réforme systémique jusqu’au bout, il faut qu’elle soit équilibrée, c’est-à-dire qu’on ne démarre pas en faussant les paramètres, en permettant à ceux qui sont les plus âgés de partir tranquillement, quand les plus jeunes n’ont aucune garantie que leur retraite sera financée, parce qu’en fait on triche dès le début », a-t-elle ajouté. « Notre main est tendue », a encore déclaré Agnès Pannier-Runacher.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des négociations vont avoir lieu « en début de semaine », a-t-elle rappelé, en évoquant les discussions qui se sont déroulées vendredi : « Lorsqu’on négocie avec la SNCF et que la CGT ne vient pas à la table des négociations c’est un constat […], il faut être deux pour négocier ». « Nous travaillons aussi pour faire partir les Français à Noël, pour que les trains fonctionnent », et que les fêtes de Noël soient « les plus sereines possible », a ajouté la secrétaire d’Etat.


Notre dossier sur les retraites

Le gouvernement tente depuis jeudi de faire revenir à la table des négociations la CFDT, très hostile à « l’âge d’équilibre » (ou âge pivot), dont l’instauration progressive a été annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe, pour atteindre 64 ans en 2027, avec un système de bonus/malus.