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Le suspect de l'attaque à Bayonne a été mis en examen et placé en détention

Attaque à la mosquée de Bayonne : Le suspect mis en examen et placé en détention provisoire

ENQUETEClaude Sinké est suspecté d'avoir tenté d'incendier la mosquée de Bayonne, et d'avoir grièvement blessé deux personnes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Claude Sinké, accusé d’avoir tenté lundi d’incendier la mosquée de Bayonne et d’avoir blessé grièvement deux personnes, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé ce mercredi le parquet dans un communiqué.

L’octogénaire, qui risque la réclusion criminelle à perpétuité, « a été mis en examen des chefs de tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence avec arme », a précisé Marc Mariée, procureur de Bayonne.

L’expertise psychiatrique a livré ses conclusions

La veille, il avait expliqué que le suspect avait dit aux enquêteurs avoir voulu incendier la mosquée de Bayonne pour « venger la destruction de la cathédrale de Paris », qu’il attribue aux musulmans. « L’ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique », avait ajouté Marc Mariée, ordonnant une expertise psychiatrique. Mercredi matin, il annonçait dans un communiqué que l’expertise avait « conclu à une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes ».

Lors de sa garde à vue, le suspect a démenti avoir voulu tuer en mettant le feu à la porte de la mosquée, expliquant avoir procédé à des repérages pour être sûr de n’intervenir « qu’à un moment où elle était très peu occupée ». Ces affirmations cadrent mal avec le récit de l’attaque, reconstituée notamment grâce à des témoignages et des caméras de surveillance : le suspect a ainsi tiré une première fois sur un homme assis près de la mosquée, puis à deux reprises sur un conducteur avant de mettre le feu à son véhicule. Il avait aussi braqué son arme face aux forces de l’ordre venues l’interpeller. D’après le magistrat, les deux septuagénaires blessés ne sont plus en danger.