C'est l'heure du BIM : Signaux de radicalisation, débat sur l'immigration et procès Karachi
ACTUALITES•« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)…20 Minutes avec AFP
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Attaque à la préfecture de Paris : Des collègues du tueur présumé auraient alerté sur des signes de radicalisation
Des signaux de radicalisation en 2015 restés lettre morte et « aucun problème » depuis. Un rapport du service de la préfecture de Paris où travaillait Mickaël Harpon met en lumière le profil complexe de cet employé « intégré » qui a poignardé à mort quatre fonctionnaires jeudi. Selon ce document de quatre pages mis en ligne ce dimanche par France Inter, « plusieurs collègues de l’intéressé ont ainsi révélé avoir noté dans le passé, chez l’intéressé, des signes de radicalisation, et déclarent en avoir alerté leur hiérarchie ou pris conseil auprès de collègues spécialistes de ces problématiques ».
Débat sur l’immigration : La majorité LREM avance en terrain miné
Ils ont eu plusieurs semaines pour s’y préparer, mais ils savent que le sujet est sensible. Le gouvernement et les députés de la majorité présidentielle vont devoir présenter leurs objectifs et leur stratégie en matière de politique migratoire, lors d’un débat sans vote prévu ce lundi à l’Assemblée nationale, dès 16 heures. Emmanuel Macron avait lui-même fixé un rendez-vous en avril, au sortir du grand débat national.
Un industriel, trois politiques… Qui sont les six hommes qui comparaissent lundi dans le procès Karachi ?
Un premier procès pour une affaire tentaculaire. Six hommes sont jugés ce lundi au tribunal correctionnel de Paris dans le cadre de l’affaire Karachi, vieille de plus de vingt ans. Au cœur du dossier : des soupçons de commissions occultes en marge de la campagne présidentielle malheureuse d' Edouard Balladur en 1995. Plus précisément, les soupçons portent sur des sommes réglées à des intermédiaires, le « réseau K », en marge de la vente de frégates à l’Arabie saoudite (contrat Sawari II) et de sous-marins au Pakistan (Agosta). Ce sont ces sommes, des rétrocommissions illégales, qui auraient servi, selon l’accusation, à financer la campagne d’Edouard Balladur. Un industriel, deux intermédiaires et trois politiques doivent comparaître.