Grèves, manifestations...Le programme d'un mois de septembre chargé
CHAUDE RENTREE•Les mobilisations pourraient être fortes autour de la réforme des retraitesR. G.-V.
La rentrée sera chaude, dans les bureaux et dans les rues. Nombre de syndicats et corporations ont annoncé des journées d’action, manifestations ou grève, dans le mois qui vient. 20 Minutes fait une revue de détail.
Ce mercredi : les urgentistes
La crise s’enlise. Alors que de nombreux services d’urgences à travers le pays sont en grève (symboliquement, car les soins sont toujours assurés), les réponses du gouvernement ne semblent pas satisfaire les syndicats. Après six mois de crise, Agnès Buzyn a proposé 750 millions d’euros d’ici à 2022. Sans succès : les urgentistes défileront ce mercredi dans plusieurs villes de France. Ils réclament des ouvertures de lis et des augmentations de salaires.
Du 13 au 24 septembre : les retraites à la une
C’est le gros morceau de la rentrée : les retraites. Le gouvernement souhaite "simplifier" le système actuel et ses divers régimes spéciaux. Sauf que ça ne plaît pas aux bénéficiaires desdits régimes spéciaux qui concernent plusieurs corporations, dont celles citées plus haut. À la RATP, par exemple, une grève s’annonce très suivie avec seulement un métro toutes les quarante minutes, vendredi. Avocats, médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, pilotes, hôtesses et stewards défileront le 16 septembre. FO a fixé sa journée d’action au 21 septembre, la CGT au 24.
19 septembre : EDF
Des syndicats appellent à la grève contre le projet de réorganisation de l’entreprise, « Hercule ».
21 septembre : les « gilets jaunes »
On approche de l’anniversaire du plus grand mouvement social depuis le début du quinquennat Macron. En attendant le 17 novembre, le 21 septembre des « gilets jaunes » veulent se rassembler à Paris pour un samedi « sans précédent ». Un défi de taille alors que chaque samedi les manifestants et manifestantes sont de moins en moins nombreuses.
2 octobre : la police
C’est rare, mais ça arrive : les syndicats de policiers et policières appellent à une « marche nationale de la colère ». En cause : les conditions de travail des forces de l’ordre, passablement épuisées depuis le début des « gilets jaunes ». Mais le malaise avait commencé avant ça avec une vague de suicide qui ne s’est pas arrêtée. Par ailleurs, le feu couvre aussi chez les pompiers et pompières qui ont renouvelé leur grève pour plus de moyen, fin août.