PATRIMOINEDeux châteaux alsaciens sélectionnés pour le loto du patrimoine

Alsace: Deux châteaux sélectionnés pour la deuxième édition du loto du patrimoine

PATRIMOINELes châteaux du Haut-Andlau et de Wesserling, en Alsace, font partie des 121 monuments français sélectionnés pour la deuxième édition du loto du patrimoine
Nils Wilcke

Nils Wilcke

L'essentiel

  • Le château du Haut-Andlau (Bas-Rhin) et le château de Wesserling à Husseren-Wesserling (Haut-Rhin) ont été sélectionnés pour le loto du patrimoine.
  • « C’est une magnifique surprise, a réagi auprès de 20 Minutes le comte Guillaume d’Andlau, propriétaire du château du même nom.
  • Les édifices ont été choisis parmi 57 candidatures dans le Bas-Rhin.

Bonne nouvelle pour le patrimoine alsacien. Deux châteaux font partie des 121 monuments français sélectionnés pour cette deuxième édition du loto du patrimoine. Il s’agit du château du Haut-Andlau, dans le Bas-Rhin, bien connu des promeneurs et du château de Wesserling à Husseren-Wesserling, dans le Haut-Rhin.

Ce dernier avait déjà présenté sa candidature en 2018, lui permettant de recevoir 110.000 euros de subventions. Une belle opération qui n’a toutefois pas suffit à terminer les rénovations de cet ensemble du XVIIIe siècle. Le château de Wesserling fait partie des dernières cités-usines d’Europe. Il abrite par ailleurs le musée du textile.

« Une magnifique surprise »

« C’est une magnifique surprise, a réagi auprès de 20 Minutes le comte Guillaume d’Andlau, propriétaire du château du même nom. On ne s’y attendait vraiment pas. Surtout qu’il y avait déjà eu deux châteaux qui avaient candidaté l’année dernière ». Le comte d’Andlau espère désormais retirer les 80.000 euros nécessaires pour consolider le rocher sur lequel a été bâti le château au XIIIe siècle.

« Deux fois moins de sites retenus »

Pourquoi le château d’Andlau fait-il partie des heureux élus parmi les 57 projets présentés au niveau du Bas-Rhin ? Difficile de le savoir, mais pour Guillaume d’Andlau, « la demande de financement préparée avec la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) est la preuve que le dossier est solide. Cela a peut-être joué », précise-t-il.

« Dans tous les cas, ce type d'évènements permet de mettre en lumière un patrimoine menacé, c'est toujours positif », insiste Guillaume d'Andlau, qui milite pour faire mieux connaître les châteaux d'Alsace au grand public.

Cette année, 1.300 sites ont candidaté dans toute la France pour obtenir des financements destinés à la restauration. Deux fois moins de sites ont donc été retenus par la Fondation du patrimoine, qui organise l’opération.