Les infos immanquables du jour: Des jeux sur Snapchat, une licorne sur la tour Eiffel et le sourire de Novès
ACTU•Ce qu'il ne fallait pas rater dans l'actualité de ce 8 avril 2019Floréal Hernandez
Pour ne pas rater son début de semaine, rien de mieux que de lire nos immanquables. Et ce, que vous soyez à Achenheim ou à Mimizan.
Les conclusions du jour : «Hypermédiatisation» de Macron, fiscalité et pétales de fleurs… On a suivi la restitution du grand débat
Drôle d’expo temporaire au Grand Palais : Après deux mois de consultation, le Premier ministre Edouard Philippe et les organisateurs du grand débat présentaient lundi matin les conclusions de la consultation nationale dans une salle du monument parisien. « Ce moment était attendu mais quand il a ouvert, autour du 15 janvier, c’était vraiment un saut dans l’inconnu », débute Emmanuel Wargon. La secrétaire d’Etat à la transition écologique évoque un « grand moment », puis sort la calculette.
« Les Français ont été au rendez-vous. Un million et demi de personnes [a] participé à cet exercice inédit de démocratie. 506.000 personnes se sont connectées sur le site internet, 10.000 réunions locales ont été organisées et environ 500.000 personnes se sont exprimées avec les cahiers citoyens […] Cela montre une vitalité démocratique, une volonté de débattre. »
La victoire du jour : «Cela me permet de relever la tête et de vous regarder bien droit», lance Guy Novès
Le clan Novès avait le sourire ce lundi après-midi, sur les marches du tribunal des prud’hommes de Toulouse. L’ancien sélectionneur du XV de France, sa famille et son grand ami Claude Hélias (ancien dirigeant du Stade) ont entendu le jugement qui a condamné la Fédération française de rugby à lui verser 1,008 million d’euros. « Je suis satisfait », a lâché l’entraîneur le plus titré de France avec le Stade Toulousain. Et tant pis si Novès (65 ans) ne touche pas l’intégralité des 2,9 millions d’euros qu’il réclamait. « Les prud’hommes ont été très clairs : la faute grave n’y est pas. »
La licorne du jour : Champion de la provoc, l'artiste John Hamon se projette en licorne sur la tour Eiffel
Ultime « pied de nez ». Dans la nuit de jeudi 4 au vendredi 5 avril, l’image d’une licorne a été projetée sur la tour Eiffel, entre 1h30 et 3h du matin. A la fin de cette performance artistique sauvage, la tête de John Hamon, l’artiste qui placarde son visage partout dans Paris depuis 2001, est apparue grimée en licorne sur la dame de fer.
La signature d’un projet réalisé en collaboration avec la marque de cosmétique Merci Handy, qui réalise par exemple les gels nettoyants pour mains à paillettes. Une opération en prévision de la journée mondiale de la licorne le 9 avril.
Le jeu du jour : Snapchat se lance dans le jeu vidéo et mise sur les «party games»
Fort de ses 190 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, Snapchat est prêt à passer à la vitesse supérieure et a profité du Snap Partner Summit le 4 avril à Los Angeles pour lancer Snap games, son offre jeux vidéo. Ce n’est pas la première fois que le réseau social lorgne les joueurs, il avait ainsi déjà proposé en 2018 Snapples, mini-jeux à base de filtres et de réalité augmentée. « L’amitié, c’est plus que les messages qu’on échange. C’est aussi les expériences que l’on partage, a déclaré Will Wu, responsable produit chez Snapchat. Nous avons voulu créer quelque chose qui rappelle les jeux de société en famille le week-end, qui donne l’impression de jouer à la console avec des amis, manettes à la main. »
Le fake off du jour : Deux fillettes ont bien respiré des gaz lacrymogènes en marge d’une manifestation de « gilets jaunes »
La séquence dure un peu moins d’une minute. On y voit une jeune fille, assise à terre, suffoquant et toussant. L’enfant est entourée d’au moins une street medic et de plusieurs adultes qui la réconfortent. La vidéo*, tournée samedi, est devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle a été vue près de 400.000 fois sur le compte Facebook de l’homme qui l’a tourné. Elle a également été postée sur de nombreux groupes Facebook proches des « gilets jaunes ». Certains internautes ont affirmé, à tort, que cette vidéo avait été tournée à Nantes, où s’est déroulée une manifestation mouvementée samedi. On vous raconte l’histoire de cette vidéo.