Attentats dans l’Aude: Un nouveau proche du djihadiste Radouane Lakdim interpellé
TERRORISME•Un proche de Radouane Lakdim, le tueur de quatre personnes le 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes, a été interpellé et placé en garde à vue ce mardi20 Minutes avec AFP
Plus d’un an après les attaques terroristes à Trèbes et Carcassonne, qui avaient fait quatre morts le 23 mars 2018, l’enquête se poursuit. Ce mardi, un proche du djihadiste Radouane Lakdim a été interpellé mardi et placé en garde à vue, selon des sources judiciaires et proches du dossier.
Malik M, 24 ans, a été arrêté à Carcassonne par les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat), à la demande du juge d’instruction chargé de l’enquête sur ces attaques revendiquées par le groupe Etat islamique, indique une source proche du dossier, confirmant une information du Point. « Nous allons profiter de sa garde à vue pour vérifier sa dangerosité », explique à 20 Minutes une source policière.
Selon une des sources proches du dossier, Malik M. aurait menacé de venger la mort de son ami Radouane Lakdim. Les deux hommes se côtoyaient depuis 2014. Connu des services de police, Malik M. est sorti de prison récemment. Il était en détention au moment où le terroriste à commis les attentats de Trèbes et de Carcassonne. Selon les informations de 20 Minutes, il s’agit d’un individu radicalisé.
Lakdim avait été abattu par des gendarmes du GIGN de Toulouse lors de l’assaut du Super U de Trèbes. Dans le supermarché, il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s’était livré comme otage à la place d’une femme. Lakdim avait auparavant tué un retraité à Carcassonne.
Trois hommes et la compagne du terroriste incarcérés
Depuis l’interpellation le jour des faits de Marine Pequignot, la petite amie du terroriste, quatre hommes ont été mis en examen, soupçonnés d’avoir eu connaissance des projets du tueur ou pour certains de l’avoir aidé à des degrés divers.
Trois d’entre eux et la jeune femme de 19 ans sont aujourd’hui incarcérés. Celle-ci avait publié sur Internet le matin des attaques une sourate promettant l’enfer aux mécréants.