COMPARUTIONS IMMEDIATESJusqu’à dix mois de prison après les violences lors de l’acte 17

«Gilets jaunes» à Montpellier: Jusqu’à dix mois de prison après les violences de l’acte 17

COMPARUTIONS IMMEDIATESComme d’habitude, l’acte 17 des «gilets jaunes» a encore dégénéré samedi. Six des quinze personnes interpellées étaient jugées lundi
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Six des quinze personnes interpellées à Montpellier lors de l’acte 17 des « gilets jaunes » ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel. Quatre d’entre elles ont écopé de peine de prison aménageable et sont ressorties libres de prison. La cinquième de prison ferme. La sixième a été relaxe.

La plus forte peine de prison a été prononcée à l’encontre d’un homme de 33 ans. Il a été condamné pour avoir lancé des feux d’artifice et de mortier sur les forces de l’ordre, dont l’un a touché un fonctionnaire de police au mollet. Il s’est vu prescrire un jour d’ITT. Outre les quatre mois de prison ferme, le prévenu devra également s’acquitter de 800 euros d’amende. La détention d’une arme lui est interdite.

Nombreuses peines de prison aménageable

Agés de 19 à 22 ans, les autres prévenus ont été interpellés après avoir détruit du mobilier urbain, le volet roulant du restaurant McDonald’s de la Comédie ou pour la présence de pierres et de masques dans un sac à dos. Leur condamnation de quatre à dix mois de prison est aménageable.

Un dernier prévenu, jugé en comparution directe pour le jet d’une bouteille de verre sur les fonctionnaires de police, a été relaxé.