VIDEO. Gilets jaunes à Montpellier: Quinze interpellations et des dégradations
MANIFESTATIONS•Quinze personnes ont été interpellées en marge de la manifestation des « gilets jaunes » à Montpellier qui une fois encore s’est achevée par des tensionsJérôme Diesnis
L'essentiel
- Après la marche dans les rues de Montpellier, le cortège des « gilets jaunes » a été bloqué par les forces de l’ordre à hauteur de la place de la Comédie puis du Peyrou.
- Quinze personnes ont été appréhendées pour leur « participation non autorisée à une manifestation avec le visage dissimulé en vue de commettre une infraction ».
Quinze personnes ont été interpellées et trois policiers blessés, selon le décompte de la préfecture de l’Hérault, lors de l’acte 17 du rassemblement des « gilets jaunes » à Montpellier. Entre 1.500 et 3.000 manifestants étaient présents. Le cortège a d’abord déambulé dans les rues de la ville avant que l’accès aux nombreuses petites ruelles soit fermé par les forces de l’ordre.
La tension est montée place de la Comédie où la foule a été dispersée à coups de gaz lacrymogène peu avant 16 heures. Puis devant le Peyrou et dans le quartier des Arceaux, notamment. Comme chaque samedi, des manifestants ont incendié des containers, brisé du mobilier urbain et dévasté un arrêt de tramway. Ils ont également tenté de saccager le McDonald’s de la place de la Comédie, dont le rideau en fer s’apprêtait à rompre avant l’intervention de la police.
Jets de cocktail Molotov
L’une des quinze personnes placées en garde à vue aurait participé à la tentative de saccage du restaurant. Les autres ont été interpellées pour « participation non autorisée à une manifestation avec le visage dissimulé en vue de commettre une infraction ». Ainsi que pour les multiples dégradations dans la ville et « outrage ou jets de projectiles et de cocktails Molotov ».
Dans un communiqué de presse, le syndicat Unité SGP-Police FO dénonce la banalisation du cocktail Molotov et « demande aux historiques et légitimes "gilets jaunes" de réfléchir à la tournure des événements avant qu’un drame n’ait lieu ». Selon le syndicat, « le cortège ne semble plus servir qu’à abriter les casseurs qui se livrent à l’agression de policiers ou à des exactions contre les banques ou le mobilier urbain ».