FISCALITELa taxe «abri de jardin» va augmenter de 3,8% en 2019

Impôts: Une nouvelle hausse de 3,8% en 2019 pour la taxe «abri de jardin»

FISCALITECette année, les tarifs passeront donc de 726 à 753 euros le m2 hors Ile-de-France et de 823 à 854 le m2 en Ile-de-France
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Plus connue sous le nom de taxe « abri de jardin », la taxe d'aménagement va encore augmenter en 2019. Après une hausse de 3 % en 2018, la taxe d’aménagement va désormais atteindre 753 euros le m2 hors Ile-de-France et 854 euros le m2 en Ile-de-France, soit 3,8 % de plus que l’an passé, selon une note de l’administration mise en ligne le 19 février dernier et repéré par RTL, ce jeudi.

Cette année, les tarifs passeront donc de 726 à 753 euros le m2 hors Ile-de-France et de 823 à 854 le m2 en Ile-de-France. La taxe d’aménagement s’applique également pour les piscines (200 euros par m2) et les panneaux photovoltaïques (10 euros par m2).

Un simulateur pour calculer le montant de la taxe

Les Français concernés doivent donc calculer la surface taxable, puis la multiplier par le taux fixé par chaque collectivité territoriale. Pour vous aider, un simulateur en ligne existe sur le site de l'administration. Il y est expliqué que les personnes concernées sont informées « par lettre simple » de la somme à payer « dans les 6 mois après le fait générateur de la taxe ».

Si le montant de la taxe d’aménagement est inférieur à 1.500 euros, le contribuable doit le payer, en une seule fois, dans les douze mois. Si le montant est supérieur à 1.500 euros, le règlement de la taxe se fait en deux fois : un premier paiement au 14e mois et un second au 26e mois.

Les terrasses et pergolas exclues de la taxe

Cette taxe, créée en 2012, s’applique à toutes les opérations « d’aménagement, de construction, de reconstruction et d’agrandissement de bâtiments ou d’installations, nécessitant une autorisation d’urbanisme (permis de construire ou d’aménager, déclaration préalable), et aux opérations qui changent la destination des locaux dans le cas des exploitations agricoles », indique l'administration sur son site.

Les cabanes de jardin, les garages, les vérandas ou encore les caves sont concernés par cette taxe. A l’inverse, les terrasses et pergolas, n’étant pas entièrement fermées, en sont exclues.