PROCESCécile Bourgeon et son ancien compagnon seront rejugés à Lyon

Affaire «Fiona»: C'est confirmé, Cécile Bourgeon et son ancien compagnon seront rejugés à Lyon pour la quatrième fois

PROCESLa cour de cassation l'a annoncé ce vendredi
Le procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf continue au Puy-en-Velay.
Le procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf continue au Puy-en-Velay. - AFP
Caroline Girardon

C.G. avec AFP

Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona sera jugée une quatrième fois. L'information, révélée par 20 Minutes en début de semaine, a été confirmée. Son procès et celui de Berkane Makhlouf (son ancien compagnon) se dérouleront cette fois devant la cour d’assises du Rhône à Lyon à une date, qui n’a pas encore été déterminée. La Cour de Cassation l’a fait savoir dans son arrêt rendu public vendredi.

Tous deux seront jugés pour la mort en mai 2013 de la petite Fiona, cinq ans. La Cour de Cassation a cassé mercredi le verdict prononcé par la cour d’assises de la Haute-Loire il y a un an et a annulé la condamnation de la mère de l’enfant à 20 ans de réclusion criminelle pour les coups mortels portés à sa fillette.

Dès l’annonce de cette décision, Cécile Bourgeon a pu quitter la prison de Corbas où elle était incarcérée, ayant fini en septembre de purger la peine de cinq ans de prison prononcée en première instance.

Le premier procès avait tourné court

« Nous nous réjouissons que la Cour de Cassation ait décidé de délocaliser à Lyon et nous nous réjouissons, dans l’intérêt d’une bonne administration de la justice, d’une extension à Berkane Makhlouf », a déclaré Renaud Portejoie, l’un des avocats de Cécile Bourgeon.

Un premier procès en appel ayant tourné court à la suite d’une querelle entre avocats, il s’agira à Lyon du troisième procès en appel dans ce dossier qui n’a jamais permis de faire la lumière sur les circonstances de la mort de la fillette.

En première instance, en 2016, la cour d’assises du Puy-de-Dôme avait acquitté Cécile Bourgeon pour les coups mortels, se contentant de la condamner à cinq ans d'emprisonnement pour avoir fait croire à un enlèvement de l’enfant.