VIDEO. Rennes: Une clinique ultramoderne pour soigner les animaux de compagnie
REPORTAGE•Comme dans un CHU, le centre vétérinaire dispose d'équipements technologiques dernier criJérôme Gicquel
L'essentiel
- Une clinique ultramoderne soignant les animaux de compagnie vient d’ouvrir ses portes à Rennes.
- Le centre dispose d’un équipement technologique dernier cri, digne d’un CHU.
- Les maîtres peuvent y emmener leurs animaux pour passer un scanner ou IRM.
Un service des urgences, un pôle neurologie et chirurgie, un scanner et un IRM dernier cri. Dans la zone Atalante Champeaux, à l’ouest de Rennes, un nouvel hôpital a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un mois. Particularité des lieux, ce sont des animaux qui sont ici pris en charge. Toute la journée, les équipes du centre de soins vétérinaires DFCvet voient défiler sur les brancards et les tables d’opération des chiens, des chats ainsi que des nouveaux animaux de compagnie (NAC).
Exemple avec ce furet, placé sous anesthésie générale pour subir une biopsie. « Son maître nous l’a amené car l’animal présentait des troubles digestifs, il vomissait beaucoup », indique Thomas Cornet, cofondateur du centre. Un étage au-dessous, c’est un caniche qui est placé sous la surveillance des vétérinaires et des infirmiers. « Il commence à avoir une nécrose au niveau de la langue après avoir peut-être mangé des chenilles processionnaires », explique le vétérinaire.
Bientôt un service dédié à la reproduction
Unique en Bretagne, ce centre de référés vétérinaires dispose d'équipements technologiques dernier cri, les mêmes que l'on peut retrouver dans un CHU. «Il y a seulement deux centres vétérinaires privés qui sont équipés de tels IRM et nous sommes les seuls dans le Grand Ouest », assure le docteur Nicolas Del Fabbro, qui a investi plusieurs millions d’euros en fonds propres pour ouvrir ce centre.
Un service des urgences est également ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7 pour traiter la «bobologie» des animaux. «Mais il y a moins d’abus que dans un hôpital car il n’existe pas de sécurité sociale pour les animaux», sourit Thomas Cornet.
Dans quelques mois, le centre, qui emploie déjà une vingtaine de personnes, s’agrandira encore avec un nouveau service dédié à la reproduction ou aux problèmes d’infertilité des animaux. Un ophtalmo pour animaux est également en cours de recrutement.