MANIFESTATIONLes grandes villes veulent être indemnisées de l'effet «gilets jaunes»

«Gilets jaunes»: Les grandes villes demandent une «réunion d'urgence» pour des indemnisations

MANIFESTATIONParmi les préjudices subis, ces élus citent, pour « les contribuables locaux », des dégradations de biens publics, la « mobilisation des services de la ville et des forces de l’ordre »
20 Minutes avec AFP

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Ils demandent à l'exécutif de leur prêter main forte. Les élus des grandes villes et métropoles ont réclamé ce dimanche « une réunion d’urgence » au gouvernement, compte tenu des « préjudices subis par les habitants et les commerçants » après 13 semaines de mobilisation des « gilets jaunes ».

Commerçants et habitants sont « pris en otages par des casseurs » et les pertes sont de l’ordre de plusieurs « millions d’euros dans nombre de grandes villes (Bordeaux, Dijon, Lyon, Nantes, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse…) », dénonce France Urbaine, qui réunit les élus des grandes villes et métropoles, dans un communiqué. L’association « demande au Premier ministre une rencontre avec le ministre de l’Economie (…) et la ministre de la Cohésion des territoires » afin « de définir les modalités d’indemnisation et d’accompagnement, au nom de la solidarité nationale ».

Le chiffre d'affaires du commerce spécialisé en chute

Parmi les préjudices subis, ces élus citent, pour « les contribuables locaux », des dégradations de biens publics, la « mobilisation des services de la ville et des forces de l’ordre ». Et pour les commerces, des dégradations, des pertes de recettes et des « pertes d’empSelon Procos, la Fédération du commerce spécialisé, les seuls mois de novembre et de décembre ont vu le chiffre d’affaires du commerce spécialisé chuter respectivement de -6,8 % et de -3,9 %, par rapport aux mêmes mois de 2017, « avec un pic à -12 % au 17 décembre ».

La secrétaire d’Etat à l’Economie Agnès Pannier-Runacher a exhorté vendredi les commerçants et entreprises touchés par les actions des « gilets jaunes » à solliciter les mesures d’accompagnement mises en place, car les demandes sont à ce jour « extrêmement limitées ».